Cequi est premier dans une vocation, c’est l’appel de Dieu. Ce qui compte est d’aller là où Dieu appelle concrètement. Car de même que chaque âme est unique, les vocations ne sont pas interchangeables. Elles doivent être accueillies comme un don de Dieu. Dialogue entre Dieu et Moïse Dans l’appel de Dieu pour notre vie, il y a toutes sortes de questions que Dieu aimerait discuter avec nous. Dans la vie de Moïse se trouvent des pistes vraiment intéressantes. Peter Höhn Auteur Dans Exode 3 et 4, lors de l’évènement du buisson ardent, Moïse est appelé à conduire le peuple d’Israël de l’esclavage en Égypte au pays promis. Dieu explique à Moïse, dans une longue discussion, le pourquoi et le comment de Ses commandements. On y découvre sept points clés et sept engagements de Dieu, qui peuvent nous éclairer au sujet de notre appel. Ils nous servent de repères pour l’avenir et l’affermissement de notre appel » 2 Pierre 1 10. 1. Qu’est ce qui m’attire ? Moïse dit Je veux faire un détour pour voir quelle est cette grande vision, et pourquoi le buisson ne se consume point. » Exode 3 3 Moïse est captivé par le buisson ardent et il s’en approche. Par cette démarche, il nous enseigne symboliquement la première étape dans le cheminement pour découvrir notre appel. Cela nous renvoie aux questions Qu’est-ce qui attire mon regard? Qu’est-ce qui retient mon attention et ma curiosité ? Y-a-t-il des sujets et des aspects de ma vie qui m’interpellent, de sorte que je m’implique encore plus volontiers dans un projet spécifique ? 2. Suis-je totalement disponible pour Dieu ? L’Éternel vit qu’il se détournait pour voir; et Dieu l’appela du milieu du buisson, et dit Moïse ! Moïse ! Et il répondit Me voici ! » Exode 3 4 La deuxième étape consiste à reconnaître que ce n’est pas le buisson ardent » qui est déterminant, ni les choses qui me fascinent dans la vie, mais au contraire, qu’il s’agit d’entendre et d’écouter Dieu au travers d’elles. Il m’appelle et Il s’adresse à moi personnellement. Pour montrer notre disponibilité, nous pouvons enlever symboliquement nos chaussures et dire Me voici ! ». Lorsque nous nous rendons disponibles pour Dieu, Il nous montre ce qui touche Son cœur par rapport aux humains Exode 3 7-10 et comment Il veut nous faire participer à Son œuvre libératrice. Ceci nous conduit à la prochaine question… 3. Qui suis-je ? Moïse dit à Dieu Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d’Égypte les enfants d’Israël ? » Exode 3 11 La prochaine question, que Dieu veut éclaircir avec nous – et nous avec Lui – est celle de notre identité. Mais qui suis-je pour… ? Qui suis-je vraiment ? Il y a aussi la question de notre estime de soi. Le calme revient en nous lorsque nous pouvons entendre Dieu nous répondre de cette manière Je serai avec toi. » Lorsque nous acceptons cette affirmation sincèrement et de tout notre cœur, il n’y plus besoin de se comparer aux autres, de se sentir mal à l’aise ou, comme dans le cas de Moïse, de rester paralysé par nos échecs passés. Au contraire, nous expérimentons comment Dieu se tourne vers nous, pardonne nos échecs et regarde vers l’avant avec nous. Nous commencerons alors à nous réjouir – en Dieu, et à voir ce qu’Il fait de nous et comment Il nous conduit. Allons maintenant à la prochaine question… Pour continuer la lecture passe à la page suivante

Ila déclaré : « Car voici, je suis Dieu ; et je suis un Dieu de miracles 3 . ». Dans le Livre de Mormon, le prophète Mormon demande : « Les miracles ont-ils cessé parce que le Christ est monté au ciel et s’est assis à la droite de Dieu 4 . » Il répond : « Non ; et les anges n’ont pas cessé non plus de servir les enfants des

Note de l’éditeur Ceci est le cinquième chapitre de la série Union avec Christ. De même qu’il a appelé le monde à l’existence par la puissance de sa Parole Ps. ; Héb. de même Dieu fait naître son Église par la puissance de l’appel de l’Évangile 2 Thess. ; 1 Pierre Cet appel nous amène à l’union avec le Christ par la foi, comme un seul peuple sous le Dieu trinitaire Éph. L’Église est définie par notre appel à la communion avec le Christ et les uns avec les autres, comme Paul le rappelle aux Corinthiens à l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ, appelés à être saints […] Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à la communion de son Fils, Jésus-Christ notre Seigneur. » 1 Cor. 9. La communion avec Dieu en Christ est le cœur du christianisme expérimental. La plénitude de la joie de l’Église est d’être en communion les uns avec les autres et avec le Père et le Fils 1 Jean En raison de notre union avec le Christ en tant que membres de son corps, l’Eglise Éph. 122-23, l’Esprit du Christ qui habite en Christ, la tête, habite dans tous ses membres Rom. L’Esprit qui habite est l’essence de notre communion avec le Père et le Fils 2 Cor. ; Éph. Jean Calvin a dit L’Esprit Saint est le lien par lequel le Christ nous unit effectivement à lui » Institution Comme le mari et la femme sont une seule chair », nous sommes un seul esprit » avec le Seigneur Jésus 1 Cor. Imaginez combien vous seriez proche d’un ami si votre âme même pouvait habiter en lui. Telle est l’intimité du Christ avec chacun de ses membres par le Saint-Esprit qui habite en lui. Ce même Esprit nous baptise dans l’unique corps du Christ, nous unissant dans la foi, la vie, le culte et le service 1 Cor. ; Confession belge, article 27. Il ne faut donc pas s’étonner que les sacrements de l’Église confirment et manifestent notre union avec le Christ et entre nous. Galates dit Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ ; vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. Galates 326 dit clairement que nous sommes sauvés par la foi, et non par aucune de nos œuvres, qu’il s’agisse d’œuvres morales comme l’observation des dix commandements ou d’œuvres cérémonielles comme la circoncision, le baptême ou la sainte cène voir aussi ; Pourtant, le verset 27 dit que ceux qui ont été baptisés ont revêtu le Christ » et, par conséquent, sont un en Christ ». Comment faut-il comprendre cela ? Ils doivent considérer leur baptême non pas comme une cause mais comme un signe de leur union avec le Christ par la foi et, en lui, leur union les uns avec les autres. Dans son Catéchisme de 1545, Calvin donne cette définition Qu’est-ce que sacrement ? C’est un témoignage extérieur de la grâce de Dieu, qui par signe visible nous représente les choses spirituelles, afin d’imprimer plus fort en nos cœurs les promesses de Dieu et nous en rendre plus certains.Q. 310 Si le sacrement du baptême lui-même nous unissait au Christ et nous sauvait, il serait inconcevable que Paul écrive que le Christ ne m’a pas envoyé pour baptiser, mais pour annoncer l’Évangile » 1 Cor. Pourquoi prêcher l’Évangile si les résultats souhaités peuvent être obtenus simplement en baptisant tous les gens ? L’Évangile, et non le baptême, est la puissance de Dieu pour le salut » Rom. Calvin a dit il ne nous faut pas amuser au signe terrien pour là chercher notre salut, et que ne nous faut pas imaginer qu’il y ait là quelque vertu enclose, mais au contraire que nous prenions le signe pour une aide qui nous conduise droitement au Seigneur Jésus, pour chercher en lui salut et tout bien.Catéchisme, Q. 318 Ainsi, Paul nous avertit en 1 Corinthiens que nous pouvons recevoir les sacrements tout en étant incrédules, inconvertis et, finalement, rejetés par Dieu Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. Mais la plupart d’entre eux ne furent point agréables à Dieu, puisqu’ils périrent dans le désert. Notez comment il fait allusion aux sacrements de la nouvelle alliance en parlant du baptême, de manger et de boire. Les sacrements ne sauvent pas et ne peuvent pas sauver. Cela signifie-t-il que le baptême et la cène ne sont que des cérémonies de commémoration ? En aucun cas. Les apôtres exhortent souvent les croyants à se souvenir de leur baptême comme d’un signe de leur union avec celui qui est mort et ressuscité Rom. ; Gal. ; Éph. ; Col. ; 1 Pierre Le pain que nous rompons et la coupe que nous bénissons sont la communion du corps et du sang du Christ 1 Cor. Utilisés dans la foi, ils sont des moyens de s’approcher du Christ, d’accéder aux bienfaits de son œuvre expiatoire, de l’appliquer à nous-mêmes et de trouver la grâce de vivre pour Dieu Rom. Les sacrements sont un moyen par lequel le Christ, par l’action de son Esprit, s’offre à nous pour être reçu par la foi. C’est pourquoi Paul parle de recevoir du Christ une nourriture et une boisson spirituelles » 1 Cor. d’être baptisé par l’Esprit et de boire de l’Esprit 1 Cor. ainsi que d’être rempli de l’Esprit Éph. Calvin a écrit Si l’Esprit fait défaut, les sacrements ne peuvent rien accomplir » Institution De plus l’Esprit de Dieu à la vérité est celui seul qui peut toucher et émouvoir nos coeurs, illuminer nos entendements et assurer nos consciences, tellement que tout cela doit être jugé son oeuvre propre pour lui en rendre louange. Cependant le Seigneur s’aide des sacrements, comme d’instruments inférieurs, selon que bon lui semble, sans que la vertu de son Esprit en soit aucunement amoindrie.Q. 312 Lorsque l’Église s’assemble au nom du Christ et célèbre la sainte cène en souvenir de lui, nous avons une véritable communion ou une communion spirituelle avec le Christ. Notez la répétition du mot communion » du grec koinōnia communion, participation ou partage en commun » sous diverses formes dans 1 Corinthiens La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps de Christ ? Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain. Voyez les Israélites selon la chair ceux qui mangent les victimes ne sont-ils pas en communion [koinōnoi] avec l’autel ? Que dis-je donc ? Que la viande sacrifiée aux idoles est quelque chose, ou qu’une idole est quelque chose ? Nullement. Je dis que ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu ; or, je ne veux pas que vous soyez en communion [koinōnous] avec les démons. Que voulait dire Paul en disant que la participation au pain et à la coupe est la communion » au corps et au sang du Christ ? En partie, il voulait dire que nous sommes ainsi réunis en un seul corps » v. 17. Nous sommes en communion les uns avec les autres. Mais il y a plus. Calvin a dit Mais je vous prie, d’où vient cette communion koinōnia entre nous sinon que nous sommes unis avec Christ […] ? » commentaire de 1 Cor. Paul utilise le même langage de koinōnia à l’égard des adorateurs de l’Ancien Testament. Mangeant les sacrifices, ils communiaient à l’autel. Ils partageaient un repas avec Dieu sur la base du sacrifice sanglant et par l’intermédiaire d’un sacerdoce ordonné. L’Église partage un repas d’alliance avec le Seigneur, festoyant en sa présence de la grâce acquise par le sang. Paul utilise également le même langage que les adorateurs païens ils communient avec les démons. Ils adorent en présence d’esprits impurs. Paul dit que les adorateurs communiquent en fait avec les êtres déchus qu’ils adorent. Si nous participons avec les démons, c’est une forme d’adultère spirituel qui provoque la jalousie de Dieu v. 22. Il est évident que cette communion » est une réalité spirituelle de grande importance. Paul place ce culte païen en contraste direct avec la cène du Seigneur, voulant manifestement que nous les considérions en parallèle v. 21. Ainsi, nous voyons ce que Paul entend par la communion du sang du Christ » et la communion du corps du Christ ». Nous renonçons aux pouvoirs de Satan et nous sommes en communion spirituelle avec le Christ lui-même, crucifié pour nous, et maintenant ressuscité et exalté comme notre chef et souverain sacrificateur céleste. Nous nous régalons des bienfaits de sa mort expiatoire et de la puissance de sa vie infinie. Calvin a dit que la cène est un banquet spirituel, où le Christ s’atteste être le pain vivifiant, dont nos âmes se nourrissent jusqu’à la véritable et bienheureuse immortalité [Jean » Institution Apprécions les sacrements comme des précieuses ordonnances de Dieu » à utiliser par la foi en Christ. Si nous les utilisons comme des hypocrites, chez qui le simple symbole éveille l’orgueil », notre confiance est mal placée, et les symboles physiques sont vides. Mais si nous les recevons comme ceux qui sont unis au Christ par la vraie foi, nous voyons les promesses qu’ils présentent de la grâce du Saint-Esprit » commentaire de Calvin sur Gal. et, par la foi, le Christ habitera de plus en plus dans nos cœurs Éph. Cet article a été publié à l’origine dans le Tabletalk Magazine.
Dieuest plus grand que notre cœur, et au long de son ministère public, le Christ multiplie les signes (guérisons, exorcismes, résurrections) pour éveiller cette confiance et nous

Cette interrogation prouve ta délicatesse de cœur. Tu n'as pas envie de parler à la place de Dieu et tu veux faire sa volonté. Peut-être aussi que tu as peur d’être livré aux débordements de ton imagination. Quand on veut engager toute sa vie, on sent bien qu’il faut s’appuyer sur quelque chose de plus solide que ses petites forces ou ses émotions passagères. Comment savoir ce qui vient de moi et ce qui vient de Dieu ?Pour y voir clair, ne reste pas seul. Il s’agit d’une question complexe pour laquelle il peut être utile d’avoir un regard extérieur. Parles-en à une personne de confiance qui a de l'expérience en la matière un prêtre, une religieuse, un moine... Il pourra t’aider à trier tous les désirs qui montent en toi pour discerner la volonté de Dieu. Ce regard extérieur sera précieux. Tu feras ainsi une belle expérience celle de demander à l'Église d'authentifier l'appel intérieur que tu as en fin de compte, c’est bien toi qui répondras. L’appel reste une réalité intérieure, personnelle, intime. Personne ne peut savoir ou décider à ta place. Laisse-toi guider dans la confiance en demandant l'Esprit de Lumière et de Sagesse. En avançant à partir des signes perçus et des sentiments intérieurs, ta vocation deviendra plus objective. Tu pourras alors poser des actes libres pour toutes les questions réponses

donc les signes de Dieu comprennent tous les êtres habitant l'univers qui témoignent de Son existence et de Ses attributs. Ceux qui savent observer et qui se rappellent remarqueront que l'univers tout entier est composé de signes de Dieu. Arriver à voir, à percevoir les signes de Dieu est une responsabilité de l'être humain.

Les paraboles ont été le moyen de choix de Jésus pour enseigner les vérités du royaume des Cieux. Ses paraboles sont comme les bijoux, petits mais d’une grande valeur. Les conceptions de Jésus sur la vérité et son enseignement étaient si vastes que le moindre détail de la nature lui servait d’illustration. Toutes les scènes de la vie journalière étaient reliées à quelque vérité essentielle, si bien que la nature entière se trouvait revêtue des paraboles du Maître. Jésus s’efforçait de trouver le chemin de tous les cœurs. Grâce à un choix d’illustrations variées, il n’exposait pas seulement la vérité sous ses aspects divers, mais il l’adaptait aux différentes classes de ses auditeurs. Il attirait leur attention par des images prises dans la vie quotidienne. Personne ne pouvait dire qu’il avait été oublié ou laissé de côté. Les plus humbles et les plus grands pécheurs entendaient une voix qui leur parlait avec tendresse et sympathie. Dans la parabole des ouvriers de la onzième heure Jésus voulut mettre en garde Ses disciples contre le danger de croire qu’ils auraient plus de privilèges que les autres du fait qu’ils avaient été les premiers appelés à travailler dans la vigne. L’esprit égoïste n’est pas l’esprit du Ciel. La parabole condamne tout esprit de jalousie, d’envie et de suspicion, elle montre le vrai état d’esprit du ciel l’altruisme, le désintéressement. Qui représentent les ouvriers de la onzième heure ? Que représente le salaire ? Il y a-t-il une application prophétique ? Etudions donc la Parabole verset par verset Matthieu 20 1-16 [1] Car le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui sortit dès le matin, afin de louer des ouvriers pour sa vigne. C’était la coutume à l’époque, pour les hommes qui cherchaient du travail, de se rendre sur la place du marché et d’y attendre qu’un employeur vienne leur en proposer. Ainsi, dans notre parabole, nous voyons un maître de maison sortir à différentes heures du jour pour embaucher des ouvriers. Les premiers engagés convinrent d’un certain salaire, et ceux qui furent engagés plus tard laissèrent la question de leur rétribution au bon vouloir de l’employeur. Maître de maison » = dans les paraboles de Jésus le maitre de maison représente Dieu le Père Dieu envoi ses ouvriers dans SA vigne pour la cultiver, pour en prendre soin, afin que la récolte soit bonne. Sa vigne » le monde. Dieu envoi Ses messagers dans le monde pour apporter la Bonne Nouvelle du Salut en Christ. Nous les chrétiens nous sommes tous des ouvriers du Seigneur ! [2] Il convint avec eux d’un denier par jour, et il les envoya à sa vigne. Un denier par jour » c’est le salaire ou plutôt la récompense qui leur a été proposé. C’est le royaume des Cieux que tous les saints hériteront Matthieu 25 34 Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. » Dans la parabole il y a cinq appels celui-ci est le premier. Cet appel fut adressé aux juifs, ils furent les premiers appelés à entrer dans la vigne du Seigneur. [3] Il sortit vers la troisième heure, et il en vit d’autres qui étaient sur la place sans rien faire. [4] Il leur dit Allez aussi à ma vigne, et je vous donnerai ce qui sera raisonnable. Et ils y allèrent. Ceci constitue le deuxième appel. [5] Il sortit de nouveau vers la sixième heure et vers la neuvième, et il fit de même. Ce sont le troisième et le quatrième appel divin à rentrer dans la vigne. Ce fut l’appel de l’Eglise chrétienne tout au long des siècles. Nous en reparlerons dans l’application prophétique. [6] Etant sorti vers la onzième heure, il en trouva d’autres qui étaient sur la place, et il leur dit Pourquoi vous tenez-vous ici toute la journée sans rien faire ? [7] Ils lui répondirent C’est que personne ne nous a loués. Allez aussi à ma vigne, leur dit-il. Aucun des ouvriers engagés tard dans la journée ne se trouvait là le matin. Ils n’avaient donc pas rejeté l’appel. Ceux qui refusent et qui plus tard se repentent font certainement bien de se repentir, mais il est dangereux de prendre à la légère le premier appel de la miséricorde divine. La onzième heure est la dernière de la journée car le jour a douze heures. Ceci constitue le cinquième et dernier appel pour aller travailler dans la vigne du Seigneur. [8] Quand le soir fut venu, le maître de la vigne dit à son intendant Appelle les ouvriers, et paie-leur le salaire, en allant des derniers aux premiers. Il commence à payer les derniers ! Tout ceci est une image prophétique du temps de la Fin, nous en reparlerons. [9] Ceux de la onzième heure vinrent, et reçurent chacun un denier. Le denier tous reçoivent le même salaire c’est le royaume des Cieux, la vie éternelle [10] Les premiers vinrent ensuite, croyant recevoir davantage ; mais ils reçurent aussi chacun un denier. Dans ses rapports avec les vignerons, le maître représente Dieu dans ses relations avec les hommes. Ses voies diffèrent des usages en vigueur ici-bas. Dans les affaires de ce monde, le salaire est proportionné à la somme de travail que l’on accomplit. L’ouvrier ne s’attend à recevoir que ce qu’il a gagné. Dans la parabole, au contraire, le Christ met en évidence les principes de son royaume, qui n’est pas de ce monde et n’est pas dirigé par des lois humaines. N’est-ce pas le Seigneur qui déclare “Mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies. … Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées” ? Ésaïe 55 8, 9. [11] En le recevant, ils murmurèrent contre le maître de la maison, [12] et dirent Ces derniers n’ont travaillé qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons supporté la fatigue du jour et la chaleur. Les premiers ouvriers engagés acceptèrent de travailler pour une certaine somme, qu’ils reçurent, sans plus, le soir venu. Ceux qui furent embauchés par la suite crurent à cette promesse du maître “Je vous donnerai ce qui est raisonnable.” Matthieu 20 4. Ils eurent confiance en sa justice et en son équité ; ils ne demandèrent rien au sujet de leur salaire. Ils furent récompensés, non pas selon leur travail, mais selon la générosité du maître. Ainsi Dieu désire que nous nous en remettions à celui qui justifie le pécheur. Il nous donne sa récompense, non d’après nos mérites, mais “selon le dessein éternel qu’il a mis à exécution par Jésus-Christ notre Seigneur”. Ephésiens 3 11 “Il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde.” Tite 3 5 Il fera pour ceux qui mettent leur confiance en lui “infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons” Ephésiens 3 20. Les Juifs avaient été les premiers appelés à entrer dans la vigne du Seigneur ; ils en conçurent de l’orgueil et devinrent des propres justes. Ils considérèrent leurs longues années de service comme leur donnant le droit de recevoir une plus grande récompense que les autres. Ils s’exaspéraient par-dessus tout lorsqu’on leur laissait entendre que les Gentils seraient l’objet de privilèges spirituels semblables aux leurs. [13] Il répondit à l’un d’eux Mon ami, je ne te fais pas tort ; n’es-tu pas convenu avec moi d’un denier ? [14] Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi. [15] Ne m’est-il pas permis de faire de mon bien ce que je veux ? Ou vois-tu de mauvais œil que je sois bon ? Ce qui fait la valeur de notre service aux yeux de Dieu, ce n’est pas la somme de travail que nous accomplissons ni les résultats visibles de nos efforts, mais l’esprit dans lequel nous agissons. Les ouvriers de la onzième heure s’estimèrent heureux de l’occasion qui leur était donnée de travailler ; leur cœur vibrait de reconnaissance envers celui qui avait consenti à les engager. Le soir venu, lorsque le maître leur accorda le salaire d’une journée entière, ils en furent grandement surpris, car ils ne pensaient pas mériter autant. La bonté qu’ils lisaient sur son visage les remplissait de joie. Jamais ils n’oublièrent sa générosité, ni le salaire inespéré qu’ils avaient reçu. Il en est de même du pécheur qui s’est engagé à servir le Maître avec le sentiment de son indignité, alors que la onzième heure du jour est déjà arrivée. Son temps de service lui semble être bien court, et il a l’impression de ne mériter aucun salaire. Mais la pensée que Dieu l’a accepté remplit son cœur de joie. Il travaille avec humilité et confiance, heureux d’être ouvrier avec le Christ. C’est un tel esprit que le Seigneur se plaît à honorer. Jésus désire que nous nous reposions sur lui sans nous inquiéter de la récompense. La question de la rétribution passe à l’arrière-plan, quand il habite dans nos cœurs, car ce n’est pas le mobile qui nous fait agir. Accessoirement, il est vrai, nous devrions avoir égard à la rémunération. Dieu désire nous voir apprécier les bénédictions promises, mais il ne veut pas que nous soyons impatients de recevoir la récompense, ni que nous nous attendions à une rétribution pour chaque devoir accompli. Il nous faut faire ce qui est bien sans nous inquiéter du gain que nous en retirerons. Le mobile de nos actions devrait être l’amour de Dieu et du prochain. [16] Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers. » Le premier et le dernier doivent avoir part à la vie éternelle, et il conviendrait que le premier accueille joyeusement le dernier. Celui qui murmure à propos de la rétribution accordée à un autre oublie qu’il n’est lui-même sauvé que par grâce. La parabole des ouvriers condamne tout esprit de jalousie et de suspicion. L’amour se réjouit de la vérité et ne fait pas de comparaison dictée par l’envie. Celui qui possède l’amour ne compare que la beauté du Christ avec les défauts de son propre caractère. Cette parabole est un avertissement pour tous les ouvriers du Seigneur. Quelles que soient l’ancienneté de leurs services et l’importance de leurs labeurs, sans amour pour leurs frères et sans humilité devant Dieu, ils ne sont rien. Il n’y a pas de religion dans la glorification du moi. Celui qui s’exalte lui-même se trouvera privé de la grâce qui assure son efficacité au service du Christ. Celui qui se laisse aller à l’orgueil ou à la présomption n’accomplira qu’un travail défectueux. Application prophétique de la parabole Le temps de travail est de 12 heures Jean 11 9 Jésus répondit N’y a-t-il pas douze heures au jour ? Si quelqu’un marche pendant le jour, il ne bronche point, parce qu’il voit la lumière de ce monde ; » Le temps pendant lequel Dieu a manifesté Ses œuvres » parmi les hommes Jean 9 4 Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler. » C’est le temps pendant lequel Dieu a envoyé des ouvriers dans SA vigne, où Il a manifesté Ses œuvres parmi les hommes » depuis la sortie du peuple d’Israël jusqu’au dernier message qui sera proclamé lors de la manifestation de la puissance du Saint Esprit appelé le Grand Cri en Apocalypse 18 1-4 un peu avant le Retour en Gloire de Jésus. Cinq appels de Dieu à l’humanité dans la durée de l’histoire. Remarquez bien que chaque appel dure trois heures sauf le dernier qui ne dure qu’une. Le dernier appel est très court ! Nous allons faire un diagramme avec douze heures Le maitre de maison sort embaucher des ouvriers à des heures régulières 1- 3 – 6 – 9 – 11 1ère heure = Ce fut la période du peuple d’Israël, par lequel Dieu voulait monter au monde Son plan. Le premier appel de Dieu au monde Exode 3 9-10 Voici, les cris d’Israël sont venus jusqu’à moi, et j’ai vu l’oppression que leur font souffrir les Egyptiens. [10] Maintenant, va, je t’enverrai auprès de Pharaon, et tu feras sortir d’Egypte mon peuple, les enfants d’Israël. » Dieu appel Moise et lui dit Va et fais sortir Mon peuple » ; Dieu s’est choisit un peuple au travers du quel Il va faire connaitre Sa volonté pour toute l’humanité. Il va révéler Son plan du sauvetage par un peuple choisit dans ce but. Ce fut le premier appel ! 3ème heure = ce fut la période de l’église naissante, des apôtres et disciples de Jésus. Le deuxième appel de Dieu au monde par Son Eglise. Matthieu 28 19-20 Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, [20] et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » Cette commission fut chargée à l’Eglise naissante. Ce fut elle le dépositaire de ce deuxième appel pour apporter un message pour l’humanité. 6ème heure = ce fut la période de la persécution de l’Eglise. Le temps où celle-ci est dans le désert ; le troisième appel Apocalypse 11 3 Je donnerai à mes deux témoins le pouvoir de prophétiser, revêtus de sacs, pendant mille deux cent soixante jours. » Pendant cette période de 1260 années l’Eglise fut persécuté par le dragon Satan par l’intermédiaire de l’Eglise Romaine Apocalypse 12 13-14 Quand le dragon vit qu’il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté l’enfant mâle. [14] Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu’elle s’envolât au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d’un temps, loin de la face du serpent. » Cette période entre la 6ème et la 9ème heure fut la période la plus sombre de l’histoire. Elle est appelée Dark ages » en anglais qui traduit littéralement veut dire âge sombre ». Pendant cette période la Véritable Eglise était stigmatisé, les deux témoins la Parole de Dieu » témoignaient revêtus de sacs et de cendre c’est-à-dire dans l’humiliation. Mais même pendant ce temps difficile pour l’Eglise, Dieu a eu Ses serviteurs fidèles qui ont proclamé le message du salut au péril de leur vie. Beaucoup parmi eux moururent sur le bûcher. Un détail intéressant Quand Jésus était cloué sur la croix Matthieu nous dit Matthieu 27 45 Depuis la sixième heure jusqu’à la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre. » Cette même période prophétique des ténèbres eu lieu dans l’histoire entre la période de la 6ème et la 9ème heure de la parabole. 9ème heure = Ce fut le mouvement millérite du 19ème siècle qui proclama le retour de Jésus dans tous les continents. Avec la compréhension de la prophétie de Daniel au chapitre 8 concernant les 2300 soirs et matins, un mouvement mondial naquit qui, par la suite, allait proclamer le message de Trois anges d’Apocalypse 14 annonçant au monde le début du jugement investigatif Apocalypse 14 6-7 Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Evangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. [7] Il disait d’une voix forte Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux. » Il s’agit d’un message universel où Dieu invite les hommes et les femmes à se préparer pour l’éternité Apocalypse 10 11 Puis on me dit Il faut que tu prophétises de nouveau sur beaucoup de peuples, de nations, de langues, et de rois. » Cet appel commença à se faire entendre aux alentours de 1850. Ce le 4ème appel de la parabole ! 11ème heure = cet appel se situe encore dans le futur. Les ouvriers de la onzième heure entendront l’Appel divin lors de la dernière crise de notre monde. C’est la crise de la marque de la bête où tout être humain devra prendre une décision soit pour le Seigneur soit pour le monde. Ce sera l’appel décrit en Apocalypse 18. Ce message sera proclamé avec l’effusion de l’Esprit Saint la pluie de l’arrière-saison Apocalypse 18 1-4 Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité ; et la terre fut éclairée de sa gloire. [2] Il cria d’une voix forte, disant Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, [3] parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l’impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. [4] Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux. » Ce sera le dernier message de Dieu dans lequel Il invite Ses enfant à sortir de Babylone, un système religieux faux et corrompu. Ce message sera prêché lors de la crise finale de la marque de la bête » ou 666 » En vue des événements mondiaux nous pouvons présager l’accomplissement de ce dernier appel dans un avenir proche. Nous devons nous préparer, préparer nos cœurs, pour la réception de la pluie de l’Esprit. Purifions nos cœurs avec l’aide de Dieu pour que nos vases soient prêts à être remplis par le Saint Esprit. Pourquoi les derniers seront les premiers ? Les ouvriers de la onzième heure seront les premiers à être revêtus de l’immortalité, ils seront les premiers à participer de la vie éternelle ils recevront la pluie de l’arrière-saison, ils seront jugés et vivront un temps sans intercesseur. Ils ne passeront pas par la mort. Dans ce sens les derniers seront les premiers. Ce n’est pas le temps que nous pouvons consacrer à la tâche qui nous rend agréables à Dieu, mais notre empressement à le servir et notre fidélité. Notre vie doit se caractériser par l’abnégation. Le moindre effort, fait en toute sincérité et avec désintéressement, plaît beaucoup plus au Seigneur que de grands exploits entachés d’égoïsme. Dieu nous sonde pour voir si l’esprit du Christ habite en nous, et il note jusqu’à quel point nos actes reflètent son image. A ses yeux, notre amour et notre fidélité dans la tâche comptent plus que la somme de travail accompli. Le Christ ne sera l’hôte de notre âme et Dieu ne nous reconnaîtra pour ses ouvriers qu’à partir du moment où notre égoïsme sera vaincu, où nous cesserons de lutter pour la suprématie, où notre cœur sera rempli de reconnaissance et où l’amour parfumera notre vie. Si court et si effacé que soit notre service, si nous suivons Jésus avec foi, nous ne serons pas frustrés de la récompense. Les plus humbles et les plus faibles peuvent recevoir ce que les plus grands et les plus sages ne sauraient gagner. Les portes d’or du ciel ne s’ouvriront jamais devant les orgueilleux, ni devant les hautains, mais elles céderont à la timide poussée du petit enfant. Magnifique sera la récompense de la grâce réservée à ceux qui auront travaillé pour Dieu dans la simplicité de la foi et de l’amour ! En conclusion Dans le Royaume des cieux il n’y a pas de jalousie, ni d’envie, ni de lutte pour la suprématie. Il n’y a ni premier ni dernier. C’est un Royaume basé sur le principe le plus élevé qui soi l’amour divin, un amour qui se donne pour l’autre, qui ne cherche pas son intérêt personnel. Dieu nous appelle, ores et déjà à vivre par ce principe l’amour de Dieu et l’amour du prochain. Que notre amour et notre service du prochain puisse servir de témoignage dans ce monde de plus en plus matérialiste et incrédule. “Découvrir la vérité sur” est une chaîne Youtube partageant les vérités bibliques.

Demême, quand Pharaon ignora l'appel de Moïse à croire en Dieu et refusa de libérer les Israélites, Dieu envoya à Pharaon et à son peuple des signes (au nombre de 9). Parmi ces signes, les sauterelles qui détruisirent toutes les récoltes, les poux, les grenouilles par milliers et des gens qui saignaient constamment du nez. Mais Esaïe 55 Première saison La rencontre avec le Dieu qui étanche ma soif C’est une bonne nouvelle » qui inaugure notre première saison avec Dieu Vous qui avez soif, venez ! » A tous les assoiffés du monde, assoiffés de justice, d’amour, de paix, de miséricorde, d’harmonie, de consolation… à tous les assoiffés que nous sommes, Dieu dit Venez ! » [ Bonne Nouvelle » est le synonyme du mot Évangile]. Il y a au fond de l’homme un vide qui a la forme de Dieu, observe Blaise Pascal. Comme une biche qui soupire sur le lit du torrent, ainsi je soupire après toi, ô Dieu ! Ps L’homme cherche inlassablement à combler ce vide avec ce qu’il a sous la main les distractions – le travail – ses activités quotidiennes – ses loisirs – ses biens matériels – etc… Or ces réponses ne sont que des mirages qui ne peuvent pas combler la profondeur infinie de notre vide. Seul quelqu’un d’infini peut le combler. Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas ? Es Des siècles plus tard, Jésus reprendra pour lui la même invitation. Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive Jn voir aussi Ap Tendez l’oreille… venez à moi ; écoutez, et vous vivrezEs Tout commence par une parole qui touche nos oreilles et notre cœur. Tendez l’oreille ! Dans le brouhaha des discours prononcés dans la société, il y en a un, un seul qui vient de Dieu, tendez l’oreille pour le capter ! Mais il ne suffit pas d’entendre, il faut encore répondre à l’invitation de Dieu qui nous appelle à venir à lui. Toutes les autres représentations de Dieu dans notre monde présentent un dieu qui édicte des règles morales ou exige des rites pour lui plaire Animisme, Islam, Judaïsme, Hindouisme, …. Seul le Dieu de la Bible nous dit Venez à moi », pour construire avec lui une relation personnelle. Venez à moi, car je veux conclure pour vous une alliance perpétuelleEs Nous découvrons par cette invitation que nous sommes aimés par Dieu, invités à vivre un compagnonnage avec lui. L’alliance est un contrat de solidarité que Dieu conclut avec nous… plus solide que toutes les assurances que la société nous offre. Dieu n’est pas le spectateur de la vie des hommes sur la terre. Il s’y implique. Il s’engage à nos côtés. Il a choisi l’homme comme son partenaire pour conclure avec lui une alliance, un pacte. Une alliance d’amour, de liberté mais aussi une alliance d’engagement réciproque. La première saison est l’émerveillement d’une rencontre qui étanche notre soif. Deuxième saison Visiter nos zones d’ombre Le Dieu qui étanche ma soif me permet de renoncer au mal et me promet son pardon. Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme malfaisant ses pensées ; qu’il revienne au SEIGNEUR, qui aura compassion de lui, — à notre Dieu, qui pardonne Après la première saison de la rencontre avec Dieu qui étanche notre soif, il nous arrive de découvrir qu’il y a des zones d’ombre en nous. Tout n’est pas aussi lumineux, parfait et harmonieux que nous le désirons. Nous avons hérité d’histoires de familles pas toujours gaies. Nous avons vécu des épisodes douloureux. Nous découvrons en nous des passions, des traits de caractère pas toujours agréables. Nous découvrons nos faiblesses, nos peurs, nos jalousies, des injonctions familiales dépréciatives tu n’es bon à rien », des rejets douloureux, des déceptions, des trahisons… et j’en passe. Nous découvrons que notre vie avec Dieu est contaminée par ces ombres… Et cela nous désole, cela nous décourage, car nous rêvons d’être de bons chrétiens, parfaits, à l’image de Jésus… Il y a du découragement lorsqu’on oublie la seconde partie du verset … que le méchant revienne au SEIGNEUR, qui aura compassion de lui, — qu’il revienne à notre Dieu, qui pardonne abondamment. Le pardon est auprès de Dieu. Un pardon abondant qui nous permet d’apprivoiser nos ombres. Il est vain de s’imposer d’être vertueux, car le naturel revient au galop. Par contre, nous pouvons apprivoiser nos ombres pour leur ôter leur aspect destructeur… cf. Jean Monbourquette, Apprivoiser son ombre, éd. Bayard. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. 1Jn Apprivoiser nos ombres nous permet de les laisser aller parce que ces ombres sont liées à notre ego. Or nous pouvons laisser aller notre ego, ce que nous avons cru nécessaire pour nous construire. Cet ego a certes été parfois utile dans les situations difficiles des conflits de l’existence par exemple face à des personnes au caractère d’abuseurs qui menacent notre existence. Mais devant Dieu nous pouvons renoncer à nos ombres et au bénéfice qu’elles semblent nous donner. C’est ce que la Bible appelle accepter de perdre sa vie. En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de Nous pouvons permettre à l’ego de lâcher prise pour nous mettre sous l’autorité de Dieu. La mort de l’ego donne une nouvelle vision du monde, celle de l’amour divin qui ressuscite ce qui était perdu. La deuxième saison est certes douloureuse, mais elle est une prise de conscience nécessaire, nul n’y échappe. Une prise de conscience qui nous conduit à être vrais face à Dieu, face aux autres et à nous-mêmes. Une prise de conscience salutaire car elle est enveloppée dans la bienveillance divine. Troisième saison Mes pensées ne sont pas vos pensées – Le Dieu qui nous aime et étanche notre soif est toujours plus grand… Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit le Seigneur. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos Passages parallèles Ne te presse pas d’ouvrir la bouche, et que ton cœur ne se hâte pas d’exprimer une parole devant Dieu ; car Dieu est au ciel, et toi sur la terre que tes paroles soient donc peu L’Eternel, ton Dieu, est au milieu de toi, comme un héros qui sauve ; Il fera de toi sa plus grande joie ; Il gardera le silence dans son amour ; Il aura pour toi des transports d’ Ces versets sont curieux… ils paraissent décalés. La première saison est la découverte du salut, de la bonté de Dieu. Elle est l’invitation à faire alliance avec lui pour devenir son disciple. Une saison lumineuse, magnifique. La deuxième nous invite à reconnaître lucidement nos ombres, les confesser et les apprivoiser en vivant de la miséricorde et du pardon de Dieu. Ces deux premières saisons devraient logiquement nous conduire directement au ciel ! Que viennent faire ces versets 8 et 9 ? Ils nous apprennent une vérité fondamentale. Dieu est Dieu… Or nous, nous sommes toujours tentés de mal le comprendre, de projeter sur lui nos désirs de toute puissance, de le manipuler, de nous en faire de fausses représentations. Dieu est toujours plus grand que tout ce que nous pouvons dire et penser de lui. Nous ne connaissons qu’en partie, d’une façon limitée 1Co Dieu est toujours plus grand que tout ce que j’ai compris de lui. Tout ce que nous affirmons au sujet de Dieu, aussi exact que cela puisse être, est encore bien loin de la réalité de sa personne…. Nos mots ne peuvent dire, ni contenir la plénitude de ce Dieu de totale transcendance. Pourtant il nous faut parler. C’est le paradoxe de la foi chrétienne. C’est par notre bouche que nous célébrons Dieu. La foi chrétienne est enseignée au catéchisme, dans les ateliers bibliques, par les prédications. C’est utile et nécessaire. Pourtant tout ce bagage intellectuel, toute cette somme de connaissance ne permettra jamais de posséder Dieu, de dire la réalité ultime de Dieu. Prêcher est difficile une détresse », dit Karl Barth. A l’école on enseigne une matière, à l’Église, dans nos paroles, nos prédications, nous parlons d’une personne… La prédication ne peut que suggérer Dieu, elle est un poteau indicateur qui montre le chemin pour aller vers lui. Dieu n’est pas tant l’objet de notre connaissance que la cause de notre étonnement, de notre admiration, notre louange, et notre confiance. Trois conséquences pratiques Dans les épreuves, ne pas attribuer à Dieu nos désirs ni projeter sur lui nos rêves de toute puissance et nos attentes est dur de vivre des épreuves, la maladie, un divorce, un veuvage, des prières non exaucées, etc. Spontanément nous avons la tendance d’en rendre Dieu responsable. Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort !Jn 32 Dans les épreuves nous sommes déçus, nous reportons alors sur Dieu notre déception et nous nous éloignons de Lui. Pourquoi Dieu n’est-il pas intervenu ? Pourquoi a-t-il permis tel ou tel événement ? Nous reportons sur Dieu nos déceptions en le rendant responsable de l’événement qui nous a blessés. Or, agir ainsi c’est faire preuve de myopie. C’est d’abord nous prévaloir d’un statut qui n’est pas le nôtre. Nous ne sommes pas Dieu. C’est ensuite lui prêter des attributs qu’il n’a pas. En agissant ainsi nous faussons notre relation avec lui et nous nous privons de son secours. Le récit de la tempête vécue par l’apôtre Paul en Méditerranée est riche d’enseignements à ce sujet Ac 27. Paul avait eu la bonne intuition. Pourquoi est-ce que Dieu n’a pas fait comprendre cette intuition au commandant du navire ? Lorsque la tempête a éclaté, Dieu aurait pu l’arrêter en un instant ! Pourquoi les passagers ont-ils dû la subir pendant 14 longues journées ? Pourquoi ce long et pesant silence de Dieu ? Face à la diversité. Nous ne sommes pas seuls à parler de Dieu. Nous ne sommes pas seuls à chercher Dieu. Nous ne sommes pas seuls à témoigner du Christ… Or ces témoignages sont d’une grande diversité Catholiques – Protestants – Orthodoxes – Adventistes – Baptistes – Pentecôtistes – etc… De mon berceau évangélique qui m’a vu naître à la foi, je ne comprenais pas la pertinence des autres formes d’expression de la foi. Or j’ai dû apprendre à accueillir cette diversité… un accueil à vivre avec discernement… J’ai appris que Dieu est plus grand que ma manière de le comprendre et ma manière d’en témoigner. Les autres expressions de la foi ont autant de valeur que la mienne. Face aux paroles prononcées autoritairement au nom de Dieu. Il est bon de recevoir, de vivre et d’exprimer, sous forme de charisme, les paroles et les signes que Dieu donne à son Église. Cependant il est nécessaire de toujours garder à leur égard une distance critique. Dieu est plus grand que tout ce qui est dit en son nom. Les Écritures donnent de nombreux exemples à ce propos. Cette troisième saison est celle qu’Elie a découverte sur la montagne du Sinaï. Au Sinaï, Elie a appris que Dieu n’était ni dans la tempête, ni dans le tremblement de terre, ni dans le feu… mais dans le bruissement silencieux d’un murmure doux et léger… Cette saison enracine notre foi dans la profondeur d’une communion intime avec Dieu où Dieu n’est plus servi, aimé et adoré pour ce qu’il nous donne, mais il est servi, aimé et adoré pour ce qu’il est. Alors nous pouvons passer à la quatrième saison versets 10 à 13. Quatrième saison Vivre la fécondité de Dieu La prise de conscience de la vraie nature de Dieu nous permet d’être davantage conscients de notre fragilité. Libérés de nos illusions de perfection nous vivons le pardon que Dieu nous accorde dans sa miséricorde, sans être écrasés par notre pauvreté spirituelle ni crispés sur nos fautes. Dieu travaille dans et au travers de nos faiblesses. Nous lui faisons confiance. Il conduira toutes choses à bonne fin. Il mettra en œuvre les changements nécessaires en nous… Nous découvrons que la personne que Dieu aime avec la tendresse d’un Père, qu’il veut rejoindre et transformer par son amour, ce n’est pas la personne que j’aurais aimé être, c’est celle que je suis. Aussi nous n’avons plus besoin de prouver quoi que ce soit à nous-mêmes et aux autres. Il y a des combats qui deviennent inutiles… sans pour autant devenir des lâches. Nous pouvons développer une immense confiance en Dieu… confiance qui n’est ni résignation, ni fatalisme… une confiance dynamique et active dans sa souveraineté absolue. Nous ne sommes plus le produit de nos réussites ou de nos échecs… Nous devenons moins sensibles aux pressions, aux attentes de soi et des autres. Nous pouvons être heureux lorsque nous vivons de belles expériences et paisibles dans les échecs. Cette saison est marquée par la paix de Dieu. Oui, vous sortirez avec joie, et vous serez conduits en paix Es La paix est l’aspiration ultime qui est au fond du cœur de l’homme… Le paradoxe veut que toutes nos guerres sont entreprises au nom de la paix… que nous voulons imposer selon notre compréhension des choses. Alors que la vraie paix c’est celle que Dieu donne. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme Une paix non pas liée aux circonstances favorables. Non pas la paix du riche qui a accumulé des trésors, mais la paix d’une confiance inébranlable en Dieu. Car nous réalisons que notre identité, notre source, nos racines sont en Dieu. Dieu se plait à demeurer en nous par le Saint-Esprit, que Jésus appelle le Paraclet, littéralement celui qui est appelé à côté [de nous] », le pédagogue, l’infirmier, l’avocat, le parent aimant… Une présence du Saint-Esprit vécue tout simplement, sans nécessairement vivre des manifestations ostentatoires car désormais nous savons que tout va passer, la connaissance, les miracles, tout passera… seules demeurent la foi, l’espérance et l’amour, et la plus grande des trois est l’amour. La seule chose qui demeure est d’être recueillis en Dieu. Cette quatrième saison est celle de la fécondité, de la sérénité. Elle durera éternellement. Notons que ces saisons ne sont pas nécessairement chronologiques. Nous pouvons nous trouver simultanément dans l’une et l’autre. Elles sont les multiples faces de notre communion avec Dieu. Questions Quelle saison est-ce que je vis actuellement ? Que m’apporte-t-elle ? Quelle est ma compréhension de ces quatre saisons ? Laquelle de ces saisons m’a-t-elle le plus marqué et pourquoi ? En quoi la paix que Dieu donne est-elle si importante ? . 171 365 371 54 111 171 487 341

les signes de l appel de dieu