Pointjustice - Maison de la justice et du droit de Lens. DerniĂšre modification le 02 septembre 2021 - MinistĂšre de la Justice. Contactez-nous. TĂ©l : 03 91 83 01 10. La carte n’est
Maison de justice et du droit de Lens Les maisons de justice et du droit MJD, créées en 1998, sont implantĂ©s dans les grandes agglomĂ©rations et assurent une prĂ©sence judiciaire de proximitĂ©. On en compte 140 sur l'ensemble du territoire français. Les objectifs de ces structures sont variĂ©s PrĂ©venir la dĂ©linquance ; Assurer l'aide au victime ; AmĂ©liorer l'accĂšs aux droits ; Favoriser les modes alternatifs de rĂšglement des litiges du quotidien. Le procureur de la rĂ©publique ainsi que du prĂ©sident du Tribunal de grande instance ont autoritĂ© sur les MJD. Les MJD sont destinĂ©es Ă  crĂ©er un lien entre magistrats, Ă©lus, policiers, associations et travailleurs sociaux et cela afin de rĂ©aliser les objectifs suivants en matiĂšre pĂ©nale favoriser les actions de prĂ©vention de la dĂ©linquance et mettre en Ɠuvre des solutions Ă  la petite dĂ©linquance grĂące Ă  des mesures alternatives aux poursuites mĂ©diation pĂ©nale, rappel Ă  la loi, etc ; en matiĂšre civile rĂ©gler les litiges du quotidien consommation, voisinage, logement, etc Ă  l’amiable grĂące Ă  la mĂ©diation, la conciliation, etc. ; permettre au plus grand nombre, surtout les victimes, un accĂšs plus large au droit dans le cadre de permanence gratuite et confidentielles organisĂ©es par des avocats ou des conseillers juridiques. Vous trouverez sur cette page des informations utiles sur la maison de justice et du droit dont la gestion relĂšve du la commune de Lens 62300.Cet organisme permet d'effectuer diverses dĂ©marches comme rĂ©gler un litige d’ordre civil conflit de voisinage ou de consommation et se renseigner sur diffĂ©rentes questions juridiques grĂące Ă  des permanences d' Maison de justice et du droit de Lens travaille dans le domaine du droit, au mĂȘme titre que CIVI, PMI, CIDFF, Permanence juridique, Bureau d'aide aux victimes... CoordonnĂ©es de la Maison de justice et du droit de Lens Vous trouverez ci-dessous les coordonnĂ©es pour contacter la maison de justice et du droit pour vos dĂ©marches et questions dans le domaine Droit. CoordonnĂ©es postales rue Alain62300 LENS TĂ©lĂ©phone 03 91 83 01 10 Horaires d'ouverture de la Maison de justice et du droit de Lens Cet organisme est compĂ©tent si vous voulez rĂ©aliser vos dĂ©marches dans le secteur du droit. NĂ©anmoins, il se peut que les horaires soient diffĂ©rents selon le service, notamment dans les grandes administrations. Dans la ville de Lens, pour effectuer des dĂ©marches dans le domaine de du droit, il faut se rapprocher de la maison de justice et du droit dont voici les horaires d'ouverture Du lundi au vendredi De 08h30 Ă  12h et de 13h30 Ă  17h Comment porter plainte ? Sachez qu'il est possible de porter plainte en tant que personne physique mĂȘme en Ă©tant mineur ou morale en tant qu'entreprise, association.... Il est possible de porter plainte physiquement, en se rendant dans un commissariat de police ou dans une gendarmerie. Le dĂ©pĂŽt de plainte ne peut en aucun cas ĂȘtre refusĂ© et la plainte sera transmise au procureur de la RĂ©publique. Il est Ă©galement possible de porter plainte par lettre, en adressant son courrier au procureur de la RĂ©publique. Pour ce faire, le courrier doit ĂȘtre adressĂ© sur papier libre au tribunal judiciaire du lieu oĂč s'est tenue l'infration ou du lieu du domicile de l'auteur de l'infraction. La lettre doit comporter certains Ă©lĂ©ments Ă©tat civil et coordonnĂ©es du plaignant, dĂ©tails des faits, date et lieu de l'infraction, nom de l'auteur s'il est connu, nom et coordonnĂ©es des tĂ©moins de l'infraction, s'il y en a, estimation du prĂ©judice, preuves du prĂ©judice arrĂȘt de travail, factures..., expression de la volontĂ© de se constituer partie civile. Attention des dĂ©lais existent pour le dĂ©pĂŽt de plainte 1 an pour une contravention tapage, trouble de voisinage... 6 ans pour un dĂ©lit coups et blessures, escroquerie... 20 ans pour un crime viol, meurtre... Les missions de la Maison de justice et du droit Il est possible de contacter cet organisme pour rĂ©gler un litige d’ordre civil conflit de voisinage ou de consommation et se renseigner sur diffĂ©rentes questions juridiques grĂące Ă  des permanences d'information. Formulaires CERFA Une demande de subvention, pour l'obtention d'un document, etc. passe souvent, dans l'administration française par la fourniture d'un formulaire Cerfa dĂ»ment ci-dessous des formulaires Cerfa qui pourraient vous ĂȘtre utile dans le cadre de vos dĂ©marches auprĂšs de la maison de justice et du tĂ©lĂ©charger le formulaire qui vous intĂ©resse, cliquez sur le lien. Le systĂšme de droit français se divise en deux ordres judiciaires l’ordre administratif qui s'occupe des litiges impliquant l’administration et l’ordre judiciaire qui s'occupe des litiges entre particuliers, des litiges commerciaux et des litiges en matiĂšre pĂ©nale. Ce dernier est divisĂ© en deux juridictions civile tribunal de proximitĂ©, judiciaire, de commerce, conseil des prud'hommes et pĂ©nale juge de proximitĂ©, tribunal correctionnel, de police, cour d'assises.Il existe Ă©galement les juridictions de second degrĂ© cours d'appel. Celles-ci permettent de rĂ©examiner les affaires dĂ©jĂ  jugĂ©es par n'importe quel tribunal de la juridiction civile. Les juridictions de second degrĂ© rendent ensuite un arrĂȘt », qui peut confirmer, rĂ©former ou infirmer la premiĂšre dĂ©cision. Infos Droit Le droit français est organisĂ© grĂące au systĂšme des juridictions. Celles-ci se rĂ©partissent en deux ordres judiciaire et administratif. Les premiĂšres sont compĂ©tentes pour rĂ©gler des litiges opposant les personnes privĂ©es et pour sanctionner les auteurs d’infractions aux lois pĂ©nales. L'ordre judiciaire est lui-mĂȘme divisĂ© entre les juridictions civiles divorce, commerce, sĂ©curitĂ© sociale, loyer, prud'hommes et les pĂ©nales allant de la simple contravention au crime.Les juridictions de l’ordre administratif, quant Ă  elles, sont compĂ©tentes lorsqu'une personne publique est en cause service de l'Etat, membres de l'administration, municipalitĂ©. En France, il existe actuellement 42 tribunaux compte Ă©galement 36 cours d'appel en France, permettant de rééxaminer une affaire dĂ©jĂ  jugĂ©e afin de confirmer ou de changer la premiĂšre dĂ©cision de justice. Les 5 organismes les plus proches Voici les 5 maisons de justice et du droit les plus proches de cet organisme de la commune de Lens Horairesd’ouverture Maison de Justice et du Droit Ă  proximitĂ© de LENS. Trouvez votre meilleur Maison de Justice et du Droit Ă  LENS photos du quartier, plan d’accĂšs, avis et infos pratiques La Maison de la Justice et du Droit a Ă©tĂ© créée en 2001, Ă  l'initiative de la Ville de Romans. Elle a pour vocation d'assurer l'accĂšs au droit Ă  tous et notamment aux plus dĂ©munis. Des consultations juridiques spĂ©cialisĂ©es sont assurĂ©es par des avocats du barreau de Valence. Des notaires et huissiers de justice tiennent Ă©galement des permanences, ainsi que la direction dĂ©partementale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle et diverses associations partenaires. La Maison de la Justice et du Droit est un lieu unique en DrĂŽme. Missions Assurer l'accĂšs au Droit Ă  tous, et notamment aux plus dĂ©munis. Assurer une prĂ©sence judiciaire de proximitĂ© consultations juridiques par des avocats, permanences de notaires et huissiers de justice et l'accueil des victimes. Contribuer Ă  des modes de rĂšglement Ă  l’amiable des litiges d'ordre civil et administratif. Offrir gratuitement des services et des compĂ©tences pour permettre Ă  chacun de mieux connaĂźtre et faire valoir ses droits. Permanences Pointjustice - Maison de la justice et du droit de Lens Pavillon Desmoulins, rue Alain 62300 LENS CordonnĂ©es satellite : Latitude : 50.44346 Longitude : 2.83201 TĂ©lĂ©phone : 03 91 83 01 10 Fax : 04 79 34 01 95 Vous ĂȘtes victime ou connaissez la victime d’une infraction ? Il est possible de porter plainte pour dĂ©noncer une atteinte aux biens ou un fait discriminatoire. L’enregistrement de la plainte entraĂźne la saisie de la justice. Quelles infractions pĂ©nales motivent un dĂ©pĂŽt de plainte ? OĂč et quand dĂ©poser plainte ? Peut-on faire un dĂ©pĂŽt de plainte en ligne ? Quelles sont les suites donnĂ©es Ă  une plainte ? Le guide ci-dessous rĂ©pond Ă  ces questions et vous aiguille quant aux diffĂ©rentes Ă©tapes d’un dĂ©pĂŽt de plainte. 1. Qu’est-ce qu’un dĂ©pĂŽt de plainte ? DĂ©finition d’une plainte Dans le domaine pĂ©nal, la plainte est l’acte par lequel une personne le plaignant victime d’infraction porte ce fait Ă  la connaissance de l’autoritĂ© compĂ©tente en direct ou par l’intermĂ©diaire d’une autre autoritĂ©. La plainte simple a pour but d'engager des poursuites contre l'auteur des faits, mĂȘme si elle n’entraĂźne pas automatiquement des poursuites. Contrairement Ă  une plainte simple, la plainte avec constitution de partie civile permet l’ouverture d’une enquĂȘte dirigĂ©e par un juge d'instruction. Mais ce type de plainte est soumis Ă  quelques conditions, comme le dĂ©pĂŽt d’une plainte simple au prĂ©alable. La plainte peut ĂȘtre dĂ©posĂ©e contre une personne physique ou morale association, entreprise
. Si l’on ne connaĂźt pas l’auteur des faits liĂ©s Ă  une infraction ou que son identitĂ© n’est pas certaine, on parle de plainte contre X. Qui peut porter plainte ? Toute personne qui s’estime victime d’une infraction pĂ©nale peut porter plainte. Ainsi, un mineur - seul ou accompagnĂ© - peut se rendre dans les locaux de police, de gendarmerie ou du tribunal judiciaire afin de dĂ©poser sa plainte. Le reprĂ©sentant lĂ©gal de la victime peut Ă©galement dĂ©poser une plainte auprĂšs des autoritĂ©s compĂ©tentes. La victime peut solliciter les services d’un avocat pour la rĂ©daction de la plainte et l’envoi directement au procureur de la RĂ©publique. De plus, les personnes morales comme les entreprises et associations peuvent elles aussi porter plainte afin de dĂ©fendre leurs intĂ©rĂȘts et objectifs. DĂ©pĂŽt de plainte ou main courante Si vous ne savez pas si les faits reprochĂ©s relĂšvent d’une infraction pĂ©nale, vous pouvez dĂ©poser une main courante. La main courante est une simple dĂ©claration de la part du plaignant et ne constitue pas une une preuve en soi. À l’inverse d’une plainte, la main courante a pour objectif principal de signaler la nature et la date des faits aux forces de l'ordre. La main courante n’est pas portĂ©e Ă  la connaissance de l’auteur des faits et aucune convocation n’a lieu. Quelques exemples de main courante le dĂ©part du domicile conjugal Ă©poux, partenaire de Pacs ; la non-prĂ©sentation d’un enfant lors d’un droit de visite ou d’hĂ©bergement ; les bruits de voisinage, le tapage nocturne. Les motifs d’un dĂ©pĂŽt de plainte Une plainte peut ĂȘtre dĂ©posĂ©e pour un certain nombre de raisons, dont les agressions sexuelles, les viols, les enlĂšvements, et les faits de violences. Les autres motifs de plainte sont classĂ©s dans deux catĂ©gories les atteintes aux biens ; les faits discriminatoires. Les diffĂ©rentes infractions d’atteinte aux biens Voici une liste d’infractions caractĂ©risĂ©es et qui concernent une atteinte aux biens l’abus de confiance ; la contrefaçon ; le piratage informatique des donnĂ©es ; l’usurpation d’identitĂ© ; l’escroquerie ; l’extorsion ou le chantage ; le recel ; le vandalisme, la destruction ou la dĂ©tĂ©rioration de biens ; le vol ou cambriolage. Les diffĂ©rents infractions pour fait discriminatoire La diffamation, la discrimination, le harcĂšlement, les injures ou encore l’incitation Ă  la haine sont considĂ©rĂ©s comme des faits discriminatoires. La discrimination peut intervenir dans le cadre d’un recrutement, d’un accĂšs au logement, dans le domaine de l’éducation concours ou d’un accĂšs Ă  des services publics ou privĂ©s. Les critĂšres de discrimination sont assez variĂ©s et peuvent ĂȘtre fondĂ©s sur l’apparence physique, le handicap, la religion, le genre, l’orientation ou la nationalitĂ©. En cas de discrimination, la victime peut dĂ©cider de saisir le DĂ©fenseur des droits ou bien de porter plainte auprĂšs d’un commissariat ou d’une gendarmerie. Gagnez du temps envoyez en ligne vous permet d'envoyer des recommandĂ©s, sans vous dĂ©placer. Tout se passe en ligne, fini les dĂ©placements et les attentes au guichet ! Notre partenaire La Poste s'occupe de vos envois. Votre recommandĂ© sera envoyĂ© par La Poste 2. OĂč, quand et comment porter plainte ? OĂč s’adresser pour dĂ©poser plainte ? Le plaignant ou son reprĂ©sentant lĂ©gal peut dĂ©poser auprĂšs des forces de l’ordre ou du parquet. Deux options sont possibles pour effectuer le dĂ©pĂŽt de plainte se rendre dans un commissariat de police nationale ou une brigade de gendarmerie ; se dĂ©placer jusqu’au tribunal judiciaire et contacter le procureur de la RĂ©publique. AprĂšs le dĂ©pĂŽt de plainte en police ou gendarmerie, le service concernĂ© s’occupe de transmettre la plainte au procureur. Selon l’article 15-3 du Code de procĂ©dure pĂ©nale, les officiers et agents de police judiciaire OPJ et APJ sont tenus de recevoir le dĂ©pĂŽt de plainte de toutes les victimes d'infractions Ă  la loi pĂ©nale, mĂȘme en cas de plainte dĂ©posĂ© dans un service ou une unitĂ© territorialement incompĂ©tent. Cependant, il est prĂ©fĂ©rable de s’adresser au bureau des forces de l’ordre le plus proche du lieu l’infraction. En effet, c’est ce service qui sera a priori chargĂ© de l’enquĂȘte judiciaire. La prĂ©-plainte en ligne Pour faciliter le traitement de sa demande et rĂ©duire le temps passĂ© dans les services des forces de l’ordre au moment de sa plainte, la victime peut remplir une prĂ©-plainte en ligne. La dĂ©claration via la prĂ©-plainte n’est autorisĂ©e qu’à trois conditions la plainte porte sur une atteinte aux biens ou un fait discriminatoire ; la dĂ©claration est renseignĂ©e par la victime elle-mĂȘme ; la victime ne connaĂźt pas l’auteur des faits. La plainte est enregistrĂ©e aprĂšs signature de la dĂ©claration dans l’unitĂ© de gendarmerie ou service de police choisi. Quand faire un dĂ©pĂŽt de plainte ? Il existe des dĂ©lais pour porter plainte. Les dĂ©lais de prescription varient en fonction du type de plainte. Seuls les crimes contre l’humanitĂ© ne connaissent pas de prescription. Au-delĂ  du dĂ©lai de prescription, une plainte ne peut ni ĂȘtre dĂ©posĂ©e ni aboutir. Les dĂ©lais impartis pour dĂ©poser plainte sont les suivants, selon le type d’infraction 3 mois pour les injures ; 1 an pour les contraventions ; 6 ans pour les dĂ©lits vol, agression, escroquerie ; 20 ans pour les crimes meurtre, viol ; 30 ans pour les crimes sur mineurs et les crimes jugĂ©s trĂšs graves actes de terrorisme. Le dĂ©lai de prescription commence en principe le jour de l’infraction, sauf pour les crimes sur mineurs, oĂč le dĂ©but du dĂ©lai prend effet Ă  compter de la majoritĂ© de la victime. Comment porter plainte ? La plainte peut ĂȘtre dĂ©posĂ©e sur place, quand la victime se prĂ©sente Ă  la police, Ă  la gendarmerie ou Ă  l’accueil du tribunal. Mais la plainte peut Ă©galement ĂȘtre adressĂ©e par courrier, si elle est destinĂ©e au procureur de la RĂ©publique. Par courrier, la lettre sur papier libre doit indiquer un certain nombre d’élĂ©ments l’état civil et les coordonnĂ©es complĂštes du plaignant ; le rĂ©cit dĂ©taillĂ© des faits ; la date et lieu de l'infraction ; le nom de l'auteur de l’infraction si connu ; les noms et coordonnĂ©es des Ă©ventuels tĂ©moins de l'infraction ; la description et l’estimation du prĂ©judice subi ; tous les documents justificatifs et autres moyens de preuve ; la volontĂ© de se constituer partie civile le cas Ă©chĂ©ant. Exemple de plainte Voici un modĂšle-type de plainte Ă  envoyer au procureur de la RĂ©publique Lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception Nom et prĂ©nom du plaignant N° et nom de rue Code postal - Ville NumĂ©ro de tĂ©lĂ©phone Madame, Monsieur le procureur de la RĂ©publique Tribunal judiciaire de Ville Adresse Code postal + Ville À Commune, le Date Objet DĂ©pĂŽt de plainte pour motif Madame, Monsieur le procureur de la RĂ©publique, Je soussignĂ©e, Madame, Monsieur Nom prĂ©nom du plaignant, nĂ© le Date de naissance Ă  Lieu de naissance, de nationalitĂ© française ou autre, rĂ©sidant Adresse du domicile, avoir Ă©tĂ© victime de Motif de la plainte le Date et heure de l’infraction Ă  Lieu de l’infraction. Par cette prĂ©sente lettre, j’ai l’honneur de porter Ă  votre connaissance les faits suivants RĂ©cit dĂ©taillĂ© des faits. Je pense que ce dĂ©lit est rĂ©prĂ©hensible pĂ©nalement. En consĂ©quence, je dĂ©pose plainte contre X / Nom prĂ©nom de l’auteur des faits et souhaite me constituer partie civile. Voici par ailleurs les noms et coordonnĂ©es des tĂ©moins susceptibles d’ĂȘtre interrogĂ©s Nom prĂ©nom, adresse et numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone du tĂ©moin n°1 Nom prĂ©nom, adresse et numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone du tĂ©moin n°2 Nom prĂ©nom, adresse et numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone du tĂ©moin n°3 Je vous prie de recevoir, Madame, Monsieur le procureur de la RĂ©publique, l’assurance de mes sentiments distinguĂ©es. Signature du plaignant Le refus de plainte Comme le prĂ©cise l’article 15-3 du Code de procĂ©dure pĂ©nale, les services de police et gendarmerie ont l’obligation lĂ©gale de prendre une plainte, quel que soit le lieu de l’infraction, quel que soit le lieu de rĂ©sidence de la victime, et quels que soient les Ă©lĂ©ments de preuve. Selon la dĂ©cision du DĂ©fenseur des droits du 26 mars 2013, Ă  moins que l’absence d’infraction soit incontestable, “un fonctionnaire de police ou un militaire de la gendarmerie ne peut refuser d'enregistrer une plainte”. En cas de refus de dĂ©pĂŽt de plainte, la victime a toujours la possibilitĂ© de se faire assister d’un avocat ou d’adresser sa plainte directement. Les Ă©tapes aprĂšs l’enregistrement de la plainte À l’issue de l’enregistrement de la plainte, le procĂšs-verbal de plainte ou le rĂ©cĂ©pissĂ© de dĂ©pĂŽt de plainte est remis obligatoirement au plaignant. Le dĂ©pĂŽt de plainte ou l’envoi de plainte par courrier conduit Ă  l’ouverture d’une enquĂȘte prĂ©liminaire pour vĂ©rifier l’existence d’une infraction pĂ©nale. Pendant l’enquĂȘte, les services de police judiciaire PJ mĂšnent des auditions et peuvent effectuer des perquisitions pour rĂ©colter des preuves. Il n’y a aucun dĂ©lai fixĂ© pour mener l’enquĂȘte judiciaire. À la fin de l'enquĂȘte, la PJ transmet les procĂšs-verbaux au procureur de la RĂ©publique pour pouvoir prendre une dĂ©cision quant aux suites Ă  donner. Le saviez-vous ? Quel que soit le motif, le plaignant est libre de retirer sa plainte Ă  tout moment. En cas de prĂ©-plainte en ligne, il suffit Ă  la victime de ne pas se rendre au commissariat de police ou Ă  la gendarmerie pour signer sa dĂ©claration. La prĂ©-plainte sera effacĂ©e. Si la plainte a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© enregistrĂ©e, le plaignant doit alors se rendre au commissariat ou au bureau de gendarmerie pour retirer sa plainte. La victime peut Ă©galement contacter le procureur de la RĂ©publique par courrier afin de demander le retrait de la plainte. La dĂ©cision du procureur de la RĂ©publique Selon les Ă©lĂ©ments de l’affaire, le procureur a le choix entre trois dĂ©cisions classer l’affaire sans suite ; proposer une mesure alternative aux poursuites rĂšglement Ă  l’amiable ; ordonner le jugement du suspect par le tribunal. Le procureur peut Ă©galement demander un complĂ©ment d’enquĂȘte si les Ă©lĂ©ments recueillis ne lui permettent pas de prendre une dĂ©cision. Le recours Ă©ventuel Si la victime ne se satisfait pas de la dĂ©cision du procureur, comme dans le cas d’une plainte simple classĂ©e sans suite, elle peut se constituer partie civile. Cela a pour effet de saisir le juge d'instruction. S’il estime la plainte recevable, le juge va procĂ©der au lancement d’une enquĂȘte et Ă  l’ouverture d’une information judiciaire. La dĂ©cision sera rendue par le juge d’instruction, Ă  travers une ordonnance de rĂšglement soit un non-lieu, soit un renvoi devant le tribunal. Les parties ont un dĂ©lai de 10 jours pour faire appel d’une ordonnance. AccueilLe MAG Sorties Nos idĂ©es de ce sorties pour le week-end des 27 et 28 aoĂ»t dans le Nord et le Pas-de-Calais. Un week-end qui s’annonce trĂšs musical avec de
1Toutes les institutions paraissent aujourd’hui taraudĂ©es par une interrogation sur la distance. 2Au cƓur de la crise de l’État, il y aurait un Ă©loignement d’avec les usagers, les publics, leurs attentes, leurs aspirations; mais aussi des clivages problĂ©matiques entre les diffĂ©rents services publics. Un problĂšme de distance entre les institutions elles-mĂȘmes – fait de coordinations dĂ©faillantes, d’ignorances rĂ©ciproques, quand ce n’est pas de batailles confuses pour la dĂ©fense de pĂ©rimĂštres obsolĂštes – aggraverait celui qui existe entre les usagers et les services publics. D’oĂč l’impression frĂ©quente d’avoir affaire Ă  des systĂšmes cloisonnĂ©s qui tirent dans des sens opposĂ©s, Ă  des dispositifs qui Ă©mettent des sons inaudibles et/ou paradoxaux, pour de larges fractions de la population. 3La justice n’échappe pas Ă  la question de la distance elle aussi doit procĂ©der Ă  une Ă©volution de ses positionnements vis-Ă -vis des publics et des autres services de l’État, afin de se constituer comme institution ressource et foyer de repĂšres. Bien entendu, Ă  moins de rĂ©cuser le principe institutionnel, rĂ©duire les distances ne signifie pas les abolir, mais opĂ©rer un tri entre distance positive, nĂ©cessaire, et distance nĂ©gative, inutile, effet de barriĂšre ou de refoulement. La notion de proximitĂ© peut alors se rĂ©vĂ©ler appropriĂ©e, Ă  condition d’en dĂ©ployer la polysĂ©mie, et d’en marquer la limite. Il ne s’agit pas de cĂ©der Ă  une mode superficielle, mais de s’ajuster, et surtout de se disposer Ă  des ajustements permanents, pour faire face Ă  des contextes dĂ©mographiques, sociaux, culturels et Ă©conomiques dĂ©jĂ  bouleversĂ©s, et qui continueront de changer Ă  des rythmes accĂ©lĂ©rĂ©s. DiffĂ©rentes innovations en cours ou en projet permettent de donner des traductions opĂ©rationnelles Ă  chacune des significations du mot proximitĂ© dans le champ judiciaire. Cependant, la mutation de la justice sous l’angle de la quĂȘte d’une rĂ©duction des distances inutiles – amorcĂ©e depuis le dĂ©but des annĂ©es quatre-vingt-dix avec la fondation de la premiĂšre maison de justice et du droit MJD – pose des problĂšmes inĂ©dits. Elle suppose, tant pour les acteurs de la justice que pour ses partenaires, de nouveaux apprentissages. Surtout, elle doit ĂȘtre conduite en prĂ©servant sa double nature de service public et d’autoritĂ© des effets de mode, la notion de proximitĂ© peut se rĂ©vĂ©ler appropriĂ©e Ă  la mutation de la justice, Ă  condition d’en faire jouer tous les sens, et de ne pas la transformer en une sorte de mythe. 5La notion de proximitĂ© concerne l’institution judiciaire pour quatre raisons essentielles. 6‱ La proximitĂ©, un nouveau positionnement de la justice dans l’espace 7Un fossĂ© s’est progressivement creusĂ© entre la carte des implantations judiciaires et les donnĂ©es dĂ©mographiques et sociales contemporaines. La localisation spatiale des Ă©tablissements de justice n’est pas un dĂ©tail anodin elle envoie un message, implicite mais rĂ©el, encore trop souvent nĂ©gatif. Ce n’est pas par hasard si la premiĂšre des MJD, celle de Cergy-Pontoise, a Ă©tĂ© créée en juin 1990 dans un dĂ©partement caractĂ©risĂ© par une forte croissance dĂ©mographique, l’existence d’un unique tribunal de grande instance et de plusieurs villes nouvelles dĂ©pourvues de tribunaux d’instance. 8La notion de proximitĂ© renvoie Ă  la nĂ©cessitĂ© d’entreprendre un travail de territorialisation de la justice. On est ici dans un projet de rĂ©duction des distances spatiales. 9‱ La proximitĂ©, pour modifier le rapport au temps 10L’idĂ©e est ici de faire la chasse Ă  certains dĂ©lais devenus inacceptables dans un monde oĂč tout s’est accĂ©lĂ©rĂ©. L’acte de juger implique du temps – celui des investigations, du dĂ©bat contradictoire et de ses dĂ©lais prescrits, de la dĂ©libĂ©ration – donc une certaine distance par rapport au fait gĂ©nĂ©rateur. Ce n’est pas cela qui doit ĂȘtre changĂ©. C’est l’existence de nombreux temps morts » qui allongent inutilement les dĂ©lais. Les personnes qui les subissent vivent ces durĂ©es dĂ©raisonnables comme des vexations greffĂ©es par la bureaucratie judiciaire sur leur difficultĂ© initiale. Comme si le systĂšme voulait les punir d’avoir formulĂ© une demande
 Au moment on l’on exige d’eux qu’ils prĂ©fĂšrent les voies de droit aux voies de fait pour rĂ©gler leurs problĂšmes [1] ! 11‱ La proximitĂ©, une mutation relationnelle 12Comment prendre en compte les Ă©volutions de la socialitĂ© et de la demande concrĂšte de justice Ă©manant des individus d’aujourd’hui pour promouvoir des modes d’interventions judiciaires qui fassent sens, non seulement pour les professionnels de la justice, mais avant tout pour les parties concernĂ©es ? 13Une approche existentielle des litiges rĂ©vĂšle qu’au-delĂ  de la lĂ©galitĂ© formelle de leur traitement – Ă©videmment indispensable – les procĂ©dures employĂ©es dĂ©terminent des impacts trĂšs dissemblables sur les parties. Ainsi, un conflit mettant aux prises des inconnus ne revĂȘt pas le mĂȘme sens pour les protagonistes qu’un conflit, aux caractĂ©ristiques juridiques identiques, nĂ© entre des parties condamnĂ©es Ă  demeurer en rapport l’une avec l’autre. 14Ce ne sont pas seulement des solutions conformes au droit qui doivent ĂȘtre trouvĂ©es, alors ce sont des solutions qui ramĂšnent effectivement la paix entre les parties. Pour cela, il faut qu’elles soient claires, lisibles, traduisibles dans la langue des interactions quotidiennes. 15‱ La proximitĂ©, comme diminution de la distance sociale 16La gratuitĂ© est un des principes fondamentaux de la justice. Encore faut-il qu’il soit concrĂštement appliquĂ©, et non seulement affichĂ©. 17Il est anormal que des personnes dĂ©munies renoncent Ă  certaines actions lĂ©gitimes pour des raisons de coĂ»t. Mais elles peuvent aussi y renoncer, ou ne pas mĂȘme y penser, par mĂ©connaissance des recours et des aides existantes. Cela implique non seulement l’extension thĂ©orique du champ de l’aide juridictionnelle, mais Ă©galement une politique d’information vigoureuse et volontariste en direction des personnes les plus dĂ©favorisĂ©es. Les structures judiciaires de proximitĂ© doivent ĂȘtre inscrites au cƓur du dispositif social de lutte contre l’exclusion. 18Ainsi, la proximitĂ© fĂ©conde pour la justice, ce serait cette proximitĂ© plurielle ». Elle doit ĂȘtre cultivĂ©e, travaillĂ©e, amĂ©liorĂ©e, car des Ă©tudes convergentes ciblent un point faible la relation de l’institution avec ses publics et les dĂ©calages pernicieux, voire les barrages d’ordre culturel, social, spatial qui parasitent cette relation. Il existe, au moins depuis 1958, un trop-plein de distance entre la justice et ses usagers. Ceux-ci l’expriment d’ailleurs avec constance, dĂšs qu’on les interroge [2].Cependant, la proximitĂ© n’est pas le modĂšle unique de la justice. Elle ne saurait remplir la fonction d’un mythe dangereux qui remplacerait systĂ©matiquement l’application verticale du droit et la reconnaissance de l’autoritĂ© par la nĂ©gociation et des dispositifs latĂ©raux bien juger, parfois, c’est justement introduire de la distance lĂ  oĂč il n’y en a pas assez. C’est pourquoi elle doit ĂȘtre articulĂ©e, et non opposĂ©e, aux autres dispositifs proximitĂ© un concept opĂ©rationnel19La proximitĂ© n’est plus seulement un concept mobilisant le champ de la recherche et suscitant Ă©tudes et controverses. Deux lois, du 6 janvier 1995 [3] puis du 18 dĂ©cembre 1998 [4] ont consacrĂ© le terme de proximitĂ© » en justice. L’inventivitĂ© locale a pour une fois trouvĂ© assez rapidement une traduction lĂ©gislative Ă  portĂ©e gĂ©nĂ©rale. La proximitĂ© n’est donc plus, pour les agents du service public, Ă  prendre ou Ă  laisser selon les prĂ©fĂ©rences idĂ©ologiques ou les intuitions de chacun e elle est un objectif que la sociĂ©tĂ©, par l’intermĂ©diaire du lĂ©gislateur, a fixĂ© au service public judiciaire, et que celui-ci doit s’efforcer, par une action multidimensionnelle, de prendre en charge. Quelles sont les justifications et les instruments de ce projet ?RĂ©pondre Ă  la demande concrĂšte de justice20Il s’agit de faire face Ă  la diversitĂ© de la demande concrĂšte de justice, ce qui suppose de l’identifier, donc de la distinguer de besoins qui, pour en ĂȘtre proches, n’ont pas Ă  lui ĂȘtre amalgamĂ©s. 21Une distinction essentielle a Ă©tĂ© posĂ©e dĂšs la loi de juillet 1991 [5] relative Ă  l’aide juridique, distinction tout Ă  la fois confirmĂ©e et affinĂ©e par la loi du 18 dĂ©cembre 1998 relative Ă  l’accĂšs au droit celle qui existe entre la demande de droit et la demande de justice. 22– La demande de droit, c’est l’expression du besoin social de connaissance du droit, d’information des citoyens sur leurs droits et obligations, d’accĂšs aux normes que tous peuvent avoir Ă  connaĂźtre ou Ă  mobiliser pour gĂ©rer correctement leur vie quotidienne, professionnelle, familiale. Ici aussi existe un problĂšme de rĂ©duction de distance celle, excessive, qui sĂ©pare le monde vĂ©cu et le monde des normes. 23Combler ou rĂ©duire ce fossĂ© n’implique cependant pas forcĂ©ment l’intervention d’un juge ou d’un professionnel du droit. Le droit, ce n’est pas que le contentieux, par consĂ©quent le problĂšme de l’accĂšs au droit ne renvoie pas uniquement au problĂšme de la connaissance des recours judiciaires et de l’accĂšs aux juridictions. 24– La demande de justice, Ă©videmment reliĂ©e Ă  la demande de droit, s’en distingue nĂ©anmoins ce qui l’emporte ici, c’est fondamentalement le besoin de trouver, si possible vite et pas trop loin de soi, une solution juridique solide Ă  une querelle, une dispute, un conflit, une revendication, lorsque cette issue ne peut pas, pour diverses raisons, ĂȘtre spontanĂ©ment dĂ©couverte ou mise en Ɠuvre par les protagonistes. Il faut alors l’intervention d’un tiers, qui peut ĂȘtre un juge, un arbitre, un conciliateur ou un mĂ©diateur de justice, selon les cas. Contrairement Ă  ce que l’on affirme souvent, cette demande ne porte pas que sur des questions liĂ©es Ă  la sĂ©curitĂ© implicitement de droit pĂ©nal, mais frĂ©quemment sur des questions de droit civil ou administratif. 25De cette distinction dĂ©coule l’édification de deux rĂ©seaux complĂ©mentaires celui de l’accĂšs au droit qui se dĂ©veloppe avec comme pivot les conseils dĂ©partementaux d’accĂšs au droit CDAD, et le rĂ©seau judiciaire de proximitĂ© RJP, principalement composĂ© des maisons de justice et du de nouveaux outils, mobiliser de nouveaux acteurs26Pour passer de la rĂ©flexion Ă  la pratique, de la rhĂ©torique aux actes, restait Ă  emplir d’un contenu la rĂ©fĂ©rence Ă  la proximitĂ©, Ă  imaginer et Ă  mettre en place les outils de sa rĂ©alisation. 27– L’accĂšs Ă  la justice n’est pas qu’un Ă©tat d’esprit, une dĂ©marche, c’est Ă©galement un problĂšme de structure une organisation. 28Il fallait inventer des Ă©tablissements adĂ©quats pour agrandir les voies d’entrĂ©e en Justice. Le ministĂšre de la Justice s’attache, depuis 1991, au dĂ©veloppement et Ă  la consolidation d’un vĂ©ritable dispositif judiciaire de proximitĂ©. Ce rĂ©seau urbain, comprend les MJD et les antennes de justice, mais aussi les 473 juridictions d’instance. Il existe aujourd’hui 72 MJD et 59 antennes de justice ouvertes au public, rĂ©parties dans une quarantaine de dĂ©partements français [6]. 29Un sondage rĂ©cent a rĂ©vĂ©lĂ© Ă  quel point ces structures Ă©taient plĂ©biscitĂ©es par les habitants [7]. Du coup, le problĂšme de leur gĂ©nĂ©ralisation effective Ă  l’ensemble du territoire national est dĂ©sormais posĂ©, non pas comme une politique volontariste et plaquĂ©e, mais comme rĂ©ponse Ă  un besoin exprimĂ©. 30– Il convenait Ă©galement de mettre au point de nouveaux modes de faire, des procĂ©dures adaptĂ©es. Mieux rĂ©pondre Ă  la demande de justice, c’est essayer de prendre acte de sa diversitĂ© en offrant des palettes de choix procĂ©duraux. 31C’est ainsi qu’à cĂŽtĂ© de la rĂ©ponse juridictionnelle classique se dĂ©veloppent les procĂ©dures de mĂ©diation/conciliation. 234 000 affaires pĂ©nales ont Ă©tĂ© traitĂ©es, en 2000, par la voie des alternatives aux poursuites, soit prĂšs d’un tiers des affaires poursuivables [8]. PrĂšs de 90 000 affaires civiles ont Ă©tĂ© traitĂ©es par la voie de la conciliation. 32Aujourd’hui, plusieurs centaines de milliers de personnes entrent » en justice par le truchement de procĂ©dures extra-juridictionnelles. Toutes ces mesures n’ont pas lieu Ă  partir des MJD, mais on peut observer que partout oĂč existent ces structures, les nouvelles procĂ©dures connaissent un essor plus important, comme si, en fait sinon en droit, elles rĂ©clamaient des plates-formes ad hoc pour s’épanouir. 33– Des acteurs pour animer le rĂ©seau la nĂ©cessitĂ© de faire Ă©merger de nouveaux collaborateurs de justice, authentiques relais entre la justice et la sociĂ©tĂ© civile, s’est rapidement imposĂ©e pour faire vivre et agir un rĂ©seau en prise avec les besoins des habitants. Greffiers de MJD, agents de justice, mĂ©diateurs, conciliateurs, dĂ©lĂ©guĂ©s du procureur, membres d’associations Ɠuvrant dans le domaine de l’accĂšs au droit, de l’aide aux victimes, de la prĂ©vention de la dĂ©linquance plusieurs centaines de personnes, bĂ©nĂ©voles et/ou professionnels, agissent aujourd’hui dans les maisons ou les antennes de justice et du droit. 34– La richesse des actions conduites dans ce rĂ©seau appelle Ă  l’évidence l’émergence d’une nouvelle culture judiciaire qui conjugue indĂ©pendance et partenariats, politiques judiciaires propres et participation active aux politiques publiques locales, clartĂ© sur la spĂ©cificitĂ© des missions de la justice et ouverture d’esprit, contextualisation plus poussĂ©e de l’action l’amabilitĂ©, le bon accueil, la clartĂ© du langage employĂ©, et la capacitĂ© d’écoute qui expliquent pour une large part que 89 % des utilisateurs se dĂ©clarent satisfaits du contact nouĂ© avec la justice par le biais des MJD [9]. Ce qui se dessine en filigrane ici, c’est une culture judiciaire Ă©largie qui ne soit plus le monopole d’experts centrĂ©s exclusivement sur leurs connaissances juridiques, mais qui soit partagĂ©e, mĂ©tissĂ©e, mĂȘlĂ©e de social et de et risques de la proximitĂ© en justice35La proximitĂ© est bien un projet qu’il faut prendre au sĂ©rieux, et non une mode passagĂšre. Concept opĂ©ratoire, elle permet d’apercevoir des problĂšmes qui, sans elle, seraient nĂ©gligĂ©s, et de dĂ©ployer un mieux faire, non seulement dans des Ă©tablissements nouveaux, mais encore dans les Ă©tablissements judiciaires classiques. 36Encore faut-il ne pas envisager la rĂ©duction des distances comme une opĂ©ration purement utilitaire, voire managĂ©riale, mais l’apprĂ©hender comme la prise en charge d’une vĂ©ritable mutation culturelle ce ne sont pas seulement des outils qui doivent s’ajuster Ă  des besoins, ce sont des mondes qui demandent Ă  ĂȘtre rapprochĂ©s le monde vĂ©cu des habitants et le monde du enjeux vers une rĂ©volution calme de la justice ?37L’institution judiciaire se trouve ĂȘtre aujourd’hui le centre de convergence de deux phĂ©nomĂšnes sociaux majeurs la nouvelle demande de droit qui dĂ©coule de la dĂ©pression des rĂ©gulations traditionnelles, d’abord ; la mĂ©tamorphose des modes d’interaction entre les individus en milieu urbain, qui paraĂźt avoir entraĂźnĂ© une explosion de la conflictualitĂ© [10], ensuite. 38Du coup, cela fait ressortir presque crĂ»ment la contradiction qui existe entre la relative fermeture du systĂšme judiciaire, rĂ©sultat de son histoire, et les missions fondamentales d’une institution pourtant potentiellement dĂ©diĂ©e, par le biais des rĂšgles, Ă  la communication entre les ĂȘtres. 39Il faut donc penser et organiser la mutation de la justice, ce monde mĂ©connu en une institution ressource pour les citoyens en quĂȘte de droits un monde connu, ouvert, hospitalier. Mais cette mĂ©tamorphose n’est pas possible dans l’abstraction une authentique dĂ©marche d’hospitalitĂ© en justice commande un intĂ©rĂȘt soutenu pour ses visiteurs » rĂ©els, la connaissance des contextes oĂč ils se meuvent au quotidien et la prise en compte des difficultĂ©s concrĂštes qui les amĂšnent Ă  se tourner vers la maison » d’accueil, ou Ă  nĂ©gliger de le faire. 40La rĂšgle de droit, au-delĂ  de son aptitude Ă  rĂ©soudre au cas par cas tel ou tel litige, n’est-elle pas le dernier propos unifiant que la sociĂ©tĂ© peut envoyer Ă  chacun e des individus qui la composent, indĂ©pendamment de leurs caractĂšres particuliers ? Et aussi – ce qui fait mieux apercevoir la fonction potentiellement Ă©ducative, donc libĂ©ratrice, du droit – l’un des rares messages non contingents, laĂŻques et dĂ©mocratiquement Ă©laborĂ©s qu’ils puissent recevoir dans l’univers dĂ©senchantĂ© oĂč ils sont dĂ©sormais jetĂ©s ? 41Les juristes dĂ©tiennent donc, Ă  condition de redĂ©finir leurs mĂ©thodes et de se mĂ©nager une place diffĂ©rente dans la sociĂ©tĂ© – ni prĂ©pondĂ©rante, ni subalterne – une partie de la rĂ©ponse Ă  certaines interrogations pressantes de notre Ă©poque quelles liaisons imaginer entre des territoires fragmentĂ©s, des groupes diffĂ©renciĂ©s, des individus dĂ©sorientĂ©s ? Comment garantir ce monde commun qui permet Ă  chacun des mondes particuliers de se dĂ©ployer ? Comment assurer ces permanences qui sous-tendent la possibilitĂ© mĂȘme du changement ? Puisque les valeurs ne sont plus intangibles et indiscutĂ©es, mais relatives, rĂ©vocables, sujettes Ă  caution, oĂč trouver le support d’une confrontation pacifique des avis et des styles de vie, la rĂšgle du jeu de cette dĂ©libĂ©ration incessante peut-ĂȘtre Ă©puisante pour les individus les plus fragiles qui est la marque de l’époque actuelle ? 42Dans le droit, certainement. À condition de ne plus le rĂ©duire Ă  la seule fonction du rĂšglement des diffĂ©rends. Le droit est infiniment plus grand que le contentieux » [11]. Il se prĂ©sente comme un Ă©quivalent gĂ©nĂ©ral. On pourrait oser un rapprochement avec d’autres mĂ©diums comme la monnaie ou l’écriture [12]. 43Soit cet outil doit ĂȘtre cachĂ©, il est logique alors d’en faire une chasse gardĂ©e de spĂ©cialistes, et de se borner Ă  ratifier, voire Ă  raffiner les obstacles sur la route qui mĂšne Ă  l’appropriation du droit par ses il importe au contraire de le placer en pleine lumiĂšre en explicitant ses tenants et aboutissants, de lever les barriĂšres qui organisent encore une vĂ©ritable exclusion juridique, et alors il faut tout Ă  la fois Ă©tendre la capacitĂ© des citoyens de participer Ă  l’élaboration des normes qui les concernent et multiplier les foyers d’apprentissage et de dissĂ©mination du droit dans l’ensemble les risques, par une dĂ©marche fondĂ©e sur la rigueur et la qualitĂ©44Toute innovation, quelle que soit sa pertinence au fond, ouvre la possibilitĂ© de dĂ©viations, de dĂ©rives potentielles il vaut mieux essayer de les prĂ©voir que de les nier. C’est aussi vrai pour le rĂ©seau judiciaire de proximitĂ© en cours d’édification. 45– L’embĂ»che de la marginalisation. La crĂ©ation d’un nouveau modĂšle d’établissement renvoie au risque d’un dĂ©veloppement sĂ©parĂ©. Il est rapidement apparu indispensable de dĂ©finir une articulation claire du rĂ©seau judiciaire de proximitĂ© avec les autres parties de l’institution judiciaire et de penser l’accrochage de la pĂ©riphĂ©rie avec le centre les MJD sont ainsi placĂ©es par la loi sous l’autoritĂ© des chefs de juridiction du tribunal de grande instance dans le ressort duquel elles sont situĂ©es. Mais il reste Ă  mettre en conformitĂ© les principes et les actes de la pratique quotidienne, ce qui rĂ©pond Ă  une attente forte des intervenants en MJD [13]. 46De mĂȘme, il faut construire une synthĂšse entre les nouveaux et les anciens mĂ©tiers de justice, en Ă©vitant de laisser s’instaurer une division du travail qui assignerait la modernisation comme tĂąche Ă  certains mĂ©tiers de justice, et pas Ă  d’ La loi du 18 dĂ©cembre 1998 dans ses dispositions relatives aux MJD Il peut ĂȘtre instituĂ© des maisons de justice et du droit, placĂ©es sous l’autoritĂ© des chefs du tribunal de grande instance dans le ressort duquel elles sont situĂ©es. Elles assurent une prĂ©sence judiciaire de proximitĂ© et concourent Ă  la prĂ©vention de la dĂ©linquance, Ă  l’aide aux victimes et Ă  l’accĂšs au droit. Les mesures alternatives de traitement pĂ©nal et les actions tendant Ă  la rĂ©solution amiable des litiges peuvent y prendre place. »47– Le risque de la dĂ©formalisation. La construction d’un rĂ©seau judiciaire de proximitĂ© doit s’opĂ©rer en conformitĂ© avec les principes de lĂ©galitĂ©, d’égalitĂ©, d’indĂ©pendance. Il ne s’agit pas de saisir une sorte d’occasion propice, la territorialisation, pour s’émanciper des missions fondamentales de la Justice il s’agit de chercher les voies de leur actualisation et de leur effectivitĂ© en prenant en compte les habitants vivants des citĂ©s rĂ©ellement existantes de notre civilisation urbaine. La consĂ©cration juridique des structures de proximitĂ© n’équivaut pas fatalement Ă  une perte de crĂ©ativitĂ© et d’initiative locale. Les innovations dans le service public ont elles-mĂȘmes besoin de points d’appui normatifs, faute desquels elles deviennent particuliĂšrement vulnĂ©rables. Ainsi, les MJD se sont vues dotĂ©es d’un cadre juridique national, par l’effet de la loi du 18 dĂ©cembre 1998 qui les a inscrites dans le Code de l’organisation judiciaire [14]. 48Ces normes complĂštent les rĂ©gulations locales organisĂ©es par les conventions constitutives passĂ©es entre tous les partenaires fondateurs. 49De mĂȘme les mesures essentielles effectuĂ©es en MJD, comme les alternatives aux poursuites et la conciliation des litiges civils, sont dotĂ©es de bases lĂ©gales [15]. 50– Le piĂšge de l’illisibilitĂ©. Le rĂ©seau judiciaire de proximitĂ© n’a de sens que dans la mesure oĂč il cherche Ă  mieux rĂ©pondre aux besoins des justiciables. Ceux-ci se plaignent, depuis longtemps, de la difficultĂ© Ă  apprĂ©hender les circuits judiciaires. Il ne faut pas que la crĂ©ation de nouvelles structures aboutisse, paradoxalement, Ă  une complexification accrue des parcours pour aller en justice. D’autant que nous avons affaire Ă  des personnes qui ne sont pas assignĂ©es Ă  rĂ©sidence dans un quartier ou une commune, mais qui bougent sans cesse et se transportent d’un lieu Ă  un autre. Il faut que celui qui habite Lille, mais se trouve Ă  Marseille Ă  l’occasion d’un incident affectant son existence, retrouve Ă  peu prĂšs les mĂȘmes repĂšres et dispositifs que ceux qu’il a pu connaĂźtre dans sa rĂ©sidence d’origine. 51Cela passe par un effort volontariste pour stabiliser les terminologies et limiter le foisonnement des appellations. À partir de lĂ , il devient possible de dĂ©velopper une politique soutenue de communication qui construise la notoriĂ©tĂ© des MJD et mette effectivement Ă  portĂ©e du grand public ces Ă©tablissements du fait de leur jeunesse, ils ne sont en effet pas aussi familiers que les tribunaux [16]. 52– L’écueil de l’isolement. L’édification et la consolidation du rĂ©seau judiciaire de proximitĂ© ne doit pas ĂȘtre conçue comme une sorte d’avancĂ©e solitaire de la justice dans la citĂ©. Elle est l’occasion d’une rencontre, d’un partage des savoirs, d’un croisement des regards, avec le monde associatif, d’autres services publics, d’autres administrations de l’État, voire les habitants eux-mĂȘmes. 53Les MJD ont pour tĂąche, non seulement d’assurer une prĂ©sence judiciaire » mais aussi de prendre en charge des thĂ©matiques partagĂ©es avec des acteurs extĂ©rieurs Ă  l’institution, comme la prĂ©vention de la dĂ©linquance, l’aide aux victimes, l’accĂšs au droit. Ainsi, elles seront Ă©galement des maisons pour tous » et les bases possibles d’une connexion du rĂ©seau judiciaire de proximitĂ© avec les autres rĂ©seaux agissants de la sociĂ©tĂ© civile locale. Conçues d’emblĂ©e comme les plates-formes d’une articulation de la politique judiciaire de la ville [17] avec les autres politiques publiques, elles peuvent rĂ©duire les dĂ©phasages qui existent entre le fonctionnement des diffĂ©rents services de l’État et le service public judiciaire [18]. 54Cela suppose, dĂšs le stade de leur crĂ©ation et le choix de leurs implantations, la mise en Ɠuvre d’authentiques diagnostics partagĂ©s, fondĂ©s sur l’évaluation des besoins locaux en matiĂšre d’accĂšs au droit, d’accĂšs Ă  la justice civile et de sĂ©curitĂ©. 55À ces conditions, les MJD, sans s’éloigner de l’institution mĂšre, peuvent constituer un point de jonction entre la demande de justice et la demande sociale de droit, et le lieu d’un rendez-vous prometteur entre juristes et non-juristes. 56* * * 57Ainsi, il sera possible de faire Ă©voluer la Justice vers un service public plus accessible, notamment Ă  l’aide des maisons de justice et du droit, et en mĂȘme temps de faire en sorte qu’elle devienne une rĂ©fĂ©rence forte, visible de tous les points de vue, au-delĂ  des fragmentations territoriales et des divisions sociales. 58Une institution, y compris pour assumer son rĂŽle de clef de voĂ»te, ne peut plus apparaĂźtre comme une machine lointaine, inquiĂ©tante parce qu’abstraite. PrivĂ©e de terminaisons souples, de relais, dĂ©munie d’assise sociale et de crĂ©dibilitĂ© pour le quotidien, elle se condamne, au-delĂ  des proclamations Ă©nergiques, Ă  une impuissance en ĂȘtre capable d’embrayer effectivement sur la socialitĂ©, la Justice doit se situer, tour Ă  tour et simultanĂ©ment, dans la proximitĂ© et la distance, la plasticitĂ© et la rigueur, la crĂ©ation et l’ n’est pas seulement Ă  la marge qu’un tel dĂ©fi pourra ĂȘtre relevĂ©, mais carrĂ©ment au centre. Cet aggiornamento d’ensemble modifiera peu Ă  peu la perception par les acteurs de ce qui est pĂ©riphĂ©rique et de ce qui est central, de ce qui est petit et grand, de ce qui est ordinaire et noble. Notes [*] Magistrat, dirige le secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral pour la Coordination de la politique de la ville ministĂšre de la Justice notamment chargĂ© de l’aide au dĂ©veloppement et de l’animation du rĂ©seau national de maisons de Justice et du droit [1] La problĂ©matique de la diminution des Ă©carts entre la justice et les usagers de la justice implique de fusionner le temps et l’espace ainsi, la distance qui sĂ©pare les justiciables des Ă©tablissements qu’ils frĂ©quentent ne se mesure pas uniquement Ă  l’aide de l’étalon mĂ©trique combien de kilomĂštres sĂ©parent tel quartier de tel tribunal ?, mais en temps effectif de trajet combien d’heures et de minutes pour se rendre Ă  une convocation ? Mais les dĂ©placements peuvent ĂȘtre immatĂ©riels, et on pourrait ajouter une question subsidiaire combien de temps d’attente tĂ©lĂ©phonique avant de trouver l’interlocuteur ad hoc et obtenir la rĂ©ponse Ă  une demande de renseignement ? [2] Cf. baromĂštre gouvernemental CSA/MinistĂšre de la Justice, 12e vague, novembre 2000. [3] Loi de programme 95-9 du 6 janvier 1995 relative Ă  la justice. [4] Loi 98-1163 du 18 dĂ©cembre 1998 relative Ă  l’accĂšs au droit et Ă  la rĂ©solution amiable des conflits. [5] Loi 91-647 du 10 juillet 1991 relative Ă  l’aide juridique. [6] Dont trois d’outre-mer Ă  La RĂ©union, en Martinique et en Guyane. Source Dossier d’information sur les maisons de justice et du droit et les antennes de justice, SGPV, ministĂšre de la Justice, 18 mai 2001. [7] Cf. Les maisons de justice et du droit vues par leurs utilisateurs et le grand public sondage CSA/MinistĂšre de la justice, mars 2001. Cette Ă©tude a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e au dĂ©but de l’annĂ©e 2001, d’une part auprĂšs d’utilisateurs 368 personnes interrogĂ©es en face-Ă -face Ă  la sortie de 9 MJD, d’autre part auprĂšs d’habitants vivants dans les zones de compĂ©tence de 10 MJD 950 personnes interrogĂ©es. Les rĂ©sultats de ce sondage figurent dans les actes du SĂ©minaire de rĂ©flexion sur les MJD, ministĂšre de la Justice, mai 2001. [8] Les affaires poursuivables » sont les affaires dans lesquelles il n’existe pas d’obstacle juridique infraction non constituĂ©e ou de fait impossibilitĂ© d’identifier l’auteur interdisant des poursuites. Elles reprĂ©sentent environ 30 % du total des procĂšs-verbaux transmis aux parquets. Source Les chiffres clĂ©s de la justice, ministĂšre de la Justice, octobre 2000. [9] Cf. Les maisons de justice et du droit vues par leurs utilisateurs et le grand public, Ă©tude CSA op. cit. [10] Mais Ă©galement la naissance de formes nouvelles de civilitĂ©, qui constituent, Ă  condition de les reconnaĂźtre et de les valoriser, le seul point d’appui Ă  la fois solide et profondĂ©ment dĂ©mocratique au renouvellement des politiques de sĂ©curitĂ©. [11] Jean Carbonnier, Flexible droit, LGDJ, 1969. [12] Cf. L’Amour et la Justice comme compĂ©tences, par Luc Boltansky, MĂ©tailiĂ©, 1990, notamment p. 217. [13] Cf. EnquĂȘte auprĂšs des intervenants en Maison de Justice et du Droit, groupe d’acteurs des MJD, actes du sĂ©minaire de rĂ©flexion sur les MJD des 3 et 4 avril 2001, ministĂšre de la Justice, mai 2001. [14] De mĂȘme, les maisons de service public MSP, depuis la loi du 24 avril 2000 relative aux relations entre les citoyens et l’administration, se sont vues dotĂ©es d’une base lĂ©gale. [15] Cf. le dĂ©cret du 20 mars 1978 pour la conciliation de justice et la loi du 23 juin 1999 pour les alternatives aux poursuites. [16] Cf. Les maisons de justice et du droit vues par leurs utilisateurs et le grand public, op. cit. [17] Cf. Guide mĂ©thodologique de la politique judiciaire de la ville, ministĂšre de la Justice, avril 2001. [18] Elles peuvent ĂȘtre intĂ©grĂ©es aux actions menĂ©es dans le cadre des grands projets de ville GPV et des opĂ©rations de renouvellement urbain ORU. Bibliographie succincte sur la justice de proximitĂ©Livres Les grands systĂšmes de politique criminelle, Mireille Delmas-Marty, PUF, 1992. En ligneDu procĂšs pĂ©nal, Denis Salas, PUF, sociologique des lois, Jacques Commaille, PUF, de la Justice en France, Jean-Pierre Royer, PUF, Juste, Paul RicƓur, Éditions Esprit, juger, Antoine Garapon, Odile Jacob, locale de la justice pĂ©nale – Aux origines de la justice de proximitĂ©, Anne Wyvekens, L’Harmattan, et dĂ©mocratie – Entre faits et normes, Jurgen Habermas, Gallimard, 1997. En ligneIntroduction historique au droit, Norbert Rouland, PUF, multiformes de la proximitĂ©, Michel Bellet, Thierry Kirat, Christine Largeron coord., Hermes, et justiciables au XIXe et XXe siĂšcles, Gilles Rouet, Belin, sociĂ©tĂ© d’hospitalitĂ©, Sebastian RochĂ©, Jean-Louis Schlegel, Seuil, de justice, Jacques Commaille, PUF, Ă  la politique criminelle, Christine Lazerges, L’Harmattan, La rĂ©gulation des petits dĂ©sordres sociaux », Jacqueline Costa-Lascoux, Les Cahiers de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure, n° 18, 4° trimestre 1994. Le pluralisme des modĂšles de justice », Jean De Munck, dans La justice des mineurs. Évolution d’un modĂšle, A. Garapon et D. Salas Dir., LGDJ/Bruylant, 1995. De la maison au palais de justice – la formation de l’architecture judiciaire », Robert Jacob, Justices n° 2, juillet-dĂ©cembre 1995. La justice judiciaire de proximitĂ© », Jean Beauchard, Justices n° 2, juillet-dĂ©cembre ligne Aux marges du palais », Pierre Vidal-Naquet, Les annales de la recherche urbaine, n° 68-69, septembre-dĂ©cembre 1995. En ligne Justice de conciliation, proximitĂ© et carte judiciaire de 1830 Ă  nos jours », Jean-Pierre Nandrin, Revue interdisciplinaire d’études juridiques, n° 38, Bruxelles, 1997 De la justice de proximitĂ© aux maisons de justice », Philippe Mary, Revue de droit pĂ©nal et de criminologie, Bruxelles, mars 1998. DĂ©linquance des mineurs justice de proximitĂ© vs justice tutĂ©laire », Anne Wyvekens, Esprit, 3-4, mars-avril 1998. Maisons de justice », MichaĂ«l Dantinne, Journal des tribunaux, n° 5947, Bruxelles, 4 dĂ©cembre ligne Les politiques de sĂ©curitĂ© une magistrature sociale, pour quelle proximitĂ© ? », Anne Wyvekens, Droit et SociĂ©tĂ©, n° 44/45, 2000. L’ordre juridique comme dĂ©sordre politique », Jacques Commaille, Pouvoirs, n° 94, Ă©tudes, travaux universitaires, documents officiels Propositions pour une justice de proximitĂ©, Hubert Haenel, Jean Arthuis, rapport remis en judiciaire dans la ville, Claude Beau, École nationale de la magistrature, Fondation de France, maisons de justice et du droit, GĂ©rard Vignoble, rapport au garde des Sceaux, fĂ©vrier justice de proximitĂ© en Europe, actes du colloque des 2 et 3 octobre 1997, ActivitĂ©s d’études et de recherches – École nationale de la publics, Justice et territorialisation, Christophe Bechet, mission rĂ©gionale d’appui Droit et Ville en Ile-de-France », Documents et Études, ministĂšre de la Justice, janvier justice de proximitĂ© une nouvelle Ă©ducation morale ?, Ă©tude rĂ©alisĂ©e par Thierry Oblet, universitĂ© Bordeaux 2, ministĂšre de la Justice, janvier maisons de justice et du droit vues par leurs utilisateurs et le grand public satisfaction, images et attentes, sondage CSA/MinistĂšre de la Justice, mars politique judiciaire de la ville guide mĂ©thodologique, ministĂšre de la Justice, avril du sĂ©minaire de rĂ©flexion sur les MJD des 2 et 3 avril 2001, ministĂšre de la Justice, mai maisons de la justice et du droit et les antennes de justice en France, Dossier d’information, secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral pour la coordination de la politique de la ville, ministĂšre de la Justice, 18 mai 2001.

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Accueil Hauts-de-France Lens - LiĂ©vin - HĂ©nin Des travaux sont en cours Ă  la maison de justice et du droit pour permettre une rĂ©ouverture dans le respect des consignes sanitaires. Mais pas avant le 25 mai. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Pour lire la suite de cet article Abonnez-vous Ă  partir de 1€ Ă  notre offre numĂ©rique. Sans engagement de durĂ©e. ESSAYER POUR 1€ Vous ĂȘtes dĂ©jĂ  abonnĂ© ou inscrit ? Se connecter L'info en continu 20h49 International Pays-Bas un camion percute une fĂȘte de quartier, plusieurs morts 20h35 RC LENS Direct DIRECT. Lens - Rennes une invincibilitĂ© Ă  prĂ©server, un fauteuil de leader Ă  aller chercher 20h07 International Video Serbie et Kosovo concluent un accord pour dĂ©samorcer les tensions 19h45 Economie Taxe sur les super profits» Élisabeth Borne ne ferme pas la porte» 19h37 France Climat Élisabeth Borne dĂ©bloque 1,5 milliard d’euros pour aider les collectivitĂ©s Toute l'info en continu >

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